Slide 1

Slide 1 text

Gabriel Peyré www.numerical-tours.com autour de l’article "A Mathematical Theory of Communication" The Bell System Technical Journal, Vol. 27, pp. 379–423, 623–656, July, October, 1948. Claude Shannon et l'avènement de l'ère numérique

Slide 2

Slide 2 text

Plan • Données et information à l’ère numérique • Claude Shannon • De l’analogique au numérique • Codage et décodage • Borne de l’entropie

Slide 3

Slide 3 text

Données et information www.deezer.com musique

Slide 4

Slide 4 text

Données et information www.google.com/imghp images www.deezer.com musique

Slide 5

Slide 5 text

Données et information www.google.com/imghp images www.deezer.com musique www.youtube.com videos

Slide 6

Slide 6 text

Données et information 3D, jeux videos www.google.com/imghp images www.deezer.com musique www.youtube.com videos

Slide 7

Slide 7 text

Données et information 3D, jeux videos r´ eseaux sociaux www.google.com/imghp images www.deezer.com musique www.youtube.com videos

Slide 8

Slide 8 text

Données et information 3D, jeux videos r´ eseaux sociaux scanner, imagerie www.google.com/imghp images www.deezer.com musique www.youtube.com videos

Slide 9

Slide 9 text

Données et information 3D, jeux videos r´ eseaux sociaux scanner, imagerie www.google.com/imghp images www.deezer.com musique www.youtube.com videos 3 probl` emes : acqu´ erir / stocker / transmettre ces donn´ ees.

Slide 10

Slide 10 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition

Slide 11

Slide 11 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition num´ erisation

Slide 12

Slide 12 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… codage num´ erisation

Slide 13

Slide 13 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… codage 010010010100011 010111101010010 101001010101001 010010110101010 00010… transmission erreurs attaques num´ erisation

Slide 14

Slide 14 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… codage 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… correction 010010010100011 010111101010010 101001010101001 010010110101010 00010… transmission erreurs attaques num´ erisation

Slide 15

Slide 15 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… codage a chage decodage 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… correction 010010010100011 010111101010010 101001010101001 010010110101010 00010… transmission erreurs attaques num´ erisation

Slide 16

Slide 16 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… codage a chage decodage 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… correction 010010010100011 010111101010010 101001010101001 010010110101010 00010… transmission erreurs attaques Compression: moins de place de stockage, transmission plus rapide. Codage: num´ erisation

Slide 17

Slide 17 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… codage a chage decodage 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… correction 010010010100011 010111101010010 101001010101001 010010110101010 00010… transmission erreurs attaques Compression: moins de place de stockage, transmission plus rapide. Correction: robustesse aux erreurs et attaques. Codage: num´ erisation

Slide 18

Slide 18 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… codage a chage decodage 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… correction 010010010100011 010111101010010 101001010101001 010010110101010 00010… transmission erreurs attaques Compression: moins de place de stockage, transmission plus rapide. Correction: robustesse aux erreurs et attaques. Codage: num´ erisation ! Shannon a expliqu´ e en 1948 comment faire compression et correction.

Slide 19

Slide 19 text

Acquisition, codage et transmission d’information acquisition 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… codage a chage decodage 010010010100111 010101101010010 101001010101001 010010010101010 10010… correction 010010010100011 010111101010010 101001010101001 010010110101010 00010… transmission erreurs attaques Compression: moins de place de stockage, transmission plus rapide. Correction: robustesse aux erreurs et attaques. Codage: num´ erisation ! Shannon a expliqu´ e en 1948 comment faire compression et correction. AUJOURD’HUI

Slide 20

Slide 20 text

Plan • Données et information à l’ère numérique • Claude Shannon • De l’analogique au numérique • Codage et décodage • Borne de l’entropie

Slide 21

Slide 21 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001.

Slide 22

Slide 22 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001. Ing´ enieur et math´ ematicien am´ ericain.

Slide 23

Slide 23 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001. Ing´ enieur et math´ ematicien am´ ericain. A travaill´ e au laboratoires du MIT et ` a Bell.

Slide 24

Slide 24 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001. Ing´ enieur et math´ ematicien am´ ericain. A travaill´ e au laboratoires du MIT et ` a Bell. 2 e guerre mondiale: travaille pour les services secrets.

Slide 25

Slide 25 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001. Ing´ enieur et math´ ematicien am´ ericain. A travaill´ e au laboratoires du MIT et ` a Bell. P` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. 2 e guerre mondiale: travaille pour les services secrets.

Slide 26

Slide 26 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001. Ing´ enieur et math´ ematicien am´ ericain. A travaill´ e au laboratoires du MIT et ` a Bell. P` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. A Mathematical Theory of Communication 1948, article fondateur: 2 e guerre mondiale: travaille pour les services secrets.

Slide 27

Slide 27 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001. Ing´ enieur et math´ ematicien am´ ericain. A travaill´ e au laboratoires du MIT et ` a Bell. P` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. A Mathematical Theory of Communication 1948, article fondateur: 2 e guerre mondiale: travaille pour les services secrets. ! sch´ ema: ´ emeteur-codage-d´ ecodage-destinataire.

Slide 28

Slide 28 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001. Ing´ enieur et math´ ematicien am´ ericain. A travaill´ e au laboratoires du MIT et ` a Bell. P` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. A Mathematical Theory of Communication 1948, article fondateur: ! notions: bits, entropie, code correcteur. 2 e guerre mondiale: travaille pour les services secrets. ! sch´ ema: ´ emeteur-codage-d´ ecodage-destinataire.

Slide 29

Slide 29 text

Claude Shannon Claude Shannon 1916-2001 Claude Shannon est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harward considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush. En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants. En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959. Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, N´ e en 1916 et mort en 2001. Ing´ enieur et math´ ematicien am´ ericain. A travaill´ e au laboratoires du MIT et ` a Bell. P` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. A Mathematical Theory of Communication 1948, article fondateur: ! notions: bits, entropie, code correcteur. ! th´ eor` emes: limite th´ eorique de compression capacit´ e d’un canal de transmission. 2 e guerre mondiale: travaille pour les services secrets. ! sch´ ema: ´ emeteur-codage-d´ ecodage-destinataire.

Slide 30

Slide 30 text

Ses autres contributions …

Slide 31

Slide 31 text

Ses autres contributions … ge.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 ie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son x « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore donnera 3 enfants. rallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir 9. de Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il ue une machines à jongler, une souris qui traverse les nthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui ux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion nde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 dans les couloirs du labo. ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en ulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en t le Prix Kyoto pour la Science de Base. t membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, urgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, ylvania. e après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que adie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, où il mourra le 24 février 2001. mportance des travaux de Shannon

Slide 32

Slide 32 text

Ses autres contributions … ge.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 ie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son x « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore donnera 3 enfants. rallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir 9. de Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il ue une machines à jongler, une souris qui traverse les nthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui ux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion nde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 dans les couloirs du labo. ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en ulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en t le Prix Kyoto pour la Science de Base. t membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, urgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, ylvania. e après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que adie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, où il mourra le 24 février 2001. mportance des travaux de Shannon

Slide 33

Slide 33 text

Ses autres contributions … ge.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 ie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son x « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore donnera 3 enfants. rallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir 9. de Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il ue une machines à jongler, une souris qui traverse les nthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui ux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion nde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 dans les couloirs du labo. ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en ulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en t le Prix Kyoto pour la Science de Base. t membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, urgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, ylvania. e après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que adie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, où il mourra le 24 février 2001. mportance des travaux de Shannon

Slide 34

Slide 34 text

Ses autres contributions … ge.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 ie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son x « Théorie mathématique de la communication »C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore donnera 3 enfants. rallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir 9. de Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il ue une machines à jongler, une souris qui traverse les nthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui ux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion nde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 dans les couloirs du labo. ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en ulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en t le Prix Kyoto pour la Science de Base. t membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, urgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, ylvania. e après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que adie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, où il mourra le 24 février 2001. mportance des travaux de Shannon

Slide 35

Slide 35 text

Plan • Données et information à l’ère numérique • Claude Shannon • De l’analogique au numérique • Codage et décodage • Borne de l’entropie

Slide 36

Slide 36 text

Un exemple : les images appareil photo

Slide 37

Slide 37 text

Un exemple : les images appareil photo image couleur

Slide 38

Slide 38 text

Un exemple : les images appareil photo image couleur rouge vert bleu

Slide 39

Slide 39 text

image N&B Un exemple : les images appareil photo image couleur rouge vert bleu

Slide 40

Slide 40 text

image N&B Un exemple : les images zoom appareil photo image couleur rouge vert bleu

Slide 41

Slide 41 text

image N&B Un exemple : les images zoom lumi` ere filtres capteurs CCD convertisseur appareil photo image couleur rouge vert bleu Monde analogique lumi` ere

Slide 42

Slide 42 text

image N&B Un exemple : les images zoom lumi` ere filtres capteurs CCD convertisseur appareil photo image couleur rouge vert bleu Monde analogique lumi` ere ´ electricit´ e

Slide 43

Slide 43 text

image N&B Un exemple : les images zoom lumi` ere filtres capteurs CCD convertisseur appareil photo image couleur rouge vert bleu Monde analogique lumi` ere ´ electricit´ e nombres r´ eels

Slide 44

Slide 44 text

image N&B Un exemple : les images zoom lumi` ere filtres capteurs CCD convertisseur appareil photo image couleur rouge vert bleu Monde analogique lumi` ere ´ electricit´ e nombres r´ eels Monde num´ erique nombres entiers

Slide 45

Slide 45 text

image N&B Monde analogique De l’analogique au numérique

Slide 46

Slide 46 text

image N&B Monde analogique De l’analogique au numérique zoom 0.23 0.55 0.93 0.66 0.39 0.80 0.68 0.59 0.49 0.60 0.72 0.45 0.43 0.60 0.63 0.62 0.42 0.47 0.68 0.62 0.70 0.46 0.56 0.69 0.58 0.00 1.00 0.50 0.75 0.25 R´ eels dans [0, 1].

Slide 47

Slide 47 text

Monde num´ erique image N&B Monde analogique De l’analogique au numérique zoom 0.23 0.55 0.93 0.66 0.39 0.80 0.68 0.59 0.49 0.60 0.72 0.45 0.43 0.60 0.63 0.62 0.42 0.47 0.68 0.62 0.70 0.46 0.56 0.69 0.58 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1 0.00 1.00 0.50 0.75 0.25 R´ eels dans [0, 1]. Entiers {0, 1}.

Slide 48

Slide 48 text

Monde num´ erique image N&B Monde analogique De l’analogique au numérique zoom 0.23 0.55 0.93 0.66 0.39 0.80 0.68 0.59 0.49 0.60 0.72 0.45 0.43 0.60 0.63 0.62 0.42 0.47 0.68 0.62 0.70 0.46 0.56 0.69 0.58 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 0 1 0 1 2 3 0.00 1.00 0.50 0.75 0.25 R´ eels dans [0, 1]. Entiers {0, 1}. Entiers {0, 1, 2, 3}.

Slide 49

Slide 49 text

Monde num´ erique image N&B Monde analogique De l’analogique au numérique zoom 0.23 0.55 0.93 0.66 0.39 0.80 0.68 0.59 0.49 0.60 0.72 0.45 0.43 0.60 0.63 0.62 0.42 0.47 0.68 0.62 0.70 0.46 0.56 0.69 0.58 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 0 7 15 9 3 12 10 8 5 8 11 4 4 8 9 8 4 5 10 8 10 5 7 10 7 0 1 0 1 2 3 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0.00 1.00 0.50 0.75 0.25 R´ eels dans [0, 1]. Entiers {0, 1}. Entiers {0, 1, 2, 3}. Entiers {0, 1, . . . , 15}.

Slide 50

Slide 50 text

Plan • Données et information à l’ère numérique • Claude Shannon • De l’analogique au numérique • Codage et décodage • Borne de l’entropie

Slide 51

Slide 51 text

Codage uniforme : représentation binaire Ecriture binaire (base 2): [. . . a3a2a1a0]2 repr´ esente a020 + a121 + a222 + a323 + . . . Exemple: [110]2 = [1 ⇥ 4 + 1 ⇥ 2 + 0 ⇥ 1]10 = [6]10.

Slide 52

Slide 52 text

Codage uniforme : représentation binaire Ecriture binaire (base 2): [. . . a3a2a1a0]2 repr´ esente a020 + a121 + a222 + a323 + . . . [0]10 = [0]2 [1]10 = [1]2 [2]10 = [10]2 [3]10 = [11]2 ! code = 01 ! code = 00 ! code = 10 ! code = 11 Codage des nombres { 0 , 1 , 2 , 3 } : Exemple: [110]2 = [1 ⇥ 4 + 1 ⇥ 2 + 0 ⇥ 1]10 = [6]10.

Slide 53

Slide 53 text

Codage uniforme : représentation binaire Ecriture binaire (base 2): [. . . a3a2a1a0]2 repr´ esente a020 + a121 + a222 + a323 + . . . 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 [0]10 = [0]2 [1]10 = [1]2 [2]10 = [10]2 [3]10 = [11]2 ! code = 01 ! code = 00 ! code = 10 ! code = 11 Codage des nombres { 0 , 1 , 2 , 3 } : Exemple: [110]2 = [1 ⇥ 4 + 1 ⇥ 2 + 0 ⇥ 1]10 = [6]10.

Slide 54

Slide 54 text

Codage uniforme : représentation binaire Ecriture binaire (base 2): [. . . a3a2a1a0]2 repr´ esente a020 + a121 + a222 + a323 + . . . 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 [0]10 = [0]2 [1]10 = [1]2 [2]10 = [10]2 [3]10 = [11]2 ! code = 01 ! code = 00 ! code = 10 ! code = 11 Codage des nombres { 0 , 1 , 2 , 3 } : Exemple: [110]2 = [1 ⇥ 4 + 1 ⇥ 2 + 0 ⇥ 1]10 = [6]10.

Slide 55

Slide 55 text

Codage uniforme : représentation binaire Ecriture binaire (base 2): [. . . a3a2a1a0]2 repr´ esente a020 + a121 + a222 + a323 + . . . 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 codage 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 [0]10 = [0]2 [1]10 = [1]2 [2]10 = [10]2 [3]10 = [11]2 ! code = 01 ! code = 00 ! code = 10 ! code = 11 Codage des nombres { 0 , 1 , 2 , 3 } : Exemple: [110]2 = [1 ⇥ 4 + 1 ⇥ 2 + 0 ⇥ 1]10 = [6]10.

Slide 56

Slide 56 text

Codage uniforme : représentation binaire Ecriture binaire (base 2): [. . . a3a2a1a0]2 repr´ esente a020 + a121 + a222 + a323 + . . . 000111100011101001101001011010100101101001011001 Code ` a envoyer: 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 codage 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 [0]10 = [0]2 [1]10 = [1]2 [2]10 = [10]2 [3]10 = [11]2 ! code = 01 ! code = 00 ! code = 10 ! code = 11 Codage des nombres { 0 , 1 , 2 , 3 } : Exemple: [110]2 = [1 ⇥ 4 + 1 ⇥ 2 + 0 ⇥ 1]10 = [6]10.

Slide 57

Slide 57 text

Codage uniforme : représentation binaire Ecriture binaire (base 2): [. . . a3a2a1a0]2 repr´ esente a020 + a121 + a222 + a323 + . . . 000111100011101001101001011010100101101001011001 Code ` a envoyer: Chaque symbole 0 ou 1 correspond ` a 1 bit . 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 codage 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 [0]10 = [0]2 [1]10 = [1]2 [2]10 = [10]2 [3]10 = [11]2 ! code = 01 ! code = 00 ! code = 10 ! code = 11 Codage des nombres { 0 , 1 , 2 , 3 } : Exemple: [110]2 = [1 ⇥ 4 + 1 ⇥ 2 + 0 ⇥ 1]10 = [6]10.

Slide 58

Slide 58 text

Codage uniforme : représentation binaire Ecriture binaire (base 2): [. . . a3a2a1a0]2 repr´ esente a020 + a121 + a222 + a323 + . . . 000111100011101001101001011010100101101001011001 Code ` a envoyer: D´ ecodage: d´ ecouper en bloc de 2 bits. Chaque symbole 0 ou 1 correspond ` a 1 bit . 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 codage 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 [0]10 = [0]2 [1]10 = [1]2 [2]10 = [10]2 [3]10 = [11]2 ! code = 01 ! code = 00 ! code = 10 ! code = 11 Codage des nombres { 0 , 1 , 2 , 3 } : Exemple: [110]2 = [1 ⇥ 4 + 1 ⇥ 2 + 0 ⇥ 1]10 = [6]10.

Slide 59

Slide 59 text

Codage variable Logarithme en base 2: ` = log2( N ) est l’unique r´ eel tel que 2 ` = N . CAS G´ EN´ ERAL Exemples: log2(2) = 1 , log2(4) = 2 , log2(6) ⇡ 2 . 585 . . .

Slide 60

Slide 60 text

Codage variable 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 Exemple: N = 16 = 2 4 ! besoin de log2(16) = 4 bits/symbole. N symboles { 0 , 1 , . . . , N 1 } ! besoin de d log2( N ) e bits/symbole. Logarithme en base 2: ` = log2( N ) est l’unique r´ eel tel que 2 ` = N . CAS G´ EN´ ERAL Exemples: log2(2) = 1 , log2(4) = 2 , log2(6) ⇡ 2 . 585 . . .

Slide 61

Slide 61 text

Codage variable 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 Exemple: N = 16 = 2 4 ! besoin de log2(16) = 4 bits/symbole. N symboles { 0 , 1 , . . . , N 1 } ! besoin de d log2( N ) e bits/symbole. Logarithme en base 2: ` = log2( N ) est l’unique r´ eel tel que 2 ` = N . CAS G´ EN´ ERAL Exemples: log2(2) = 1 , log2(4) = 2 , log2(6) ⇡ 2 . 585 . . . 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 000111100011101001101001011010100101101001011001 Code ` a envoyer: 4 symboles { 0 , 1 , 2 , 3 } ! besoin de 2 bits par symbole. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1

Slide 62

Slide 62 text

Codage variable 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 Peut-on faire mieux? 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 Exemple: N = 16 = 2 4 ! besoin de log2(16) = 4 bits/symbole. N symboles { 0 , 1 , . . . , N 1 } ! besoin de d log2( N ) e bits/symbole. Logarithme en base 2: ` = log2( N ) est l’unique r´ eel tel que 2 ` = N . CAS G´ EN´ ERAL Exemples: log2(2) = 1 , log2(4) = 2 , log2(6) ⇡ 2 . 585 . . . 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 000111100011101001101001011010100101101001011001 Code ` a envoyer: 4 symboles { 0 , 1 , 2 , 3 } ! besoin de 2 bits par symbole. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1

Slide 63

Slide 63 text

Codage variable 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 Peut-on faire mieux? 0 ! 001, 1 ! 01, 2 ! 1, 3 ! 000 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 Exemple: N = 16 = 2 4 ! besoin de log2(16) = 4 bits/symbole. N symboles { 0 , 1 , . . . , N 1 } ! besoin de d log2( N ) e bits/symbole. Logarithme en base 2: ` = log2( N ) est l’unique r´ eel tel que 2 ` = N . CAS G´ EN´ ERAL Exemples: log2(2) = 1 , log2(4) = 2 , log2(6) ⇡ 2 . 585 . . . 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 000111100011101001101001011010100101101001011001 Code ` a envoyer: 4 symboles { 0 , 1 , 2 , 3 } ! besoin de 2 bits par symbole. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1

Slide 64

Slide 64 text

Codage variable 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 Peut-on faire mieux? 00101000100100011011101011110101110101101 Code ` a envoyer: 001 01 000 1 001 000 1 1 01 1 1 01 01 1 1 1 01 01 1 1 01 01 1 01 0 ! 001, 1 ! 01, 2 ! 1, 3 ! 000 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 Exemple: N = 16 = 2 4 ! besoin de log2(16) = 4 bits/symbole. N symboles { 0 , 1 , . . . , N 1 } ! besoin de d log2( N ) e bits/symbole. Logarithme en base 2: ` = log2( N ) est l’unique r´ eel tel que 2 ` = N . CAS G´ EN´ ERAL Exemples: log2(2) = 1 , log2(4) = 2 , log2(6) ⇡ 2 . 585 . . . 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 000111100011101001101001011010100101101001011001 Code ` a envoyer: 4 symboles { 0 , 1 , 2 , 3 } ! besoin de 2 bits par symbole. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1

Slide 65

Slide 65 text

Codage variable 00 01 11 10 00 11 10 10 01 10 10 01 01 10 10 10 01 01 10 10 01 01 10 01 Peut-on faire mieux? ! 41 bits. ! 50 bits. 00101000100100011011101011110101110101101 Code ` a envoyer: 001 01 000 1 001 000 1 1 01 1 1 01 01 1 1 1 01 01 1 1 01 01 1 01 0 ! 001, 1 ! 01, 2 ! 1, 3 ! 000 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 Exemple: N = 16 = 2 4 ! besoin de log2(16) = 4 bits/symbole. N symboles { 0 , 1 , . . . , N 1 } ! besoin de d log2( N ) e bits/symbole. Logarithme en base 2: ` = log2( N ) est l’unique r´ eel tel que 2 ` = N . CAS G´ EN´ ERAL Exemples: log2(2) = 1 , log2(4) = 2 , log2(6) ⇡ 2 . 585 . . . 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 000111100011101001101001011010100101101001011001 Code ` a envoyer: 4 symboles { 0 , 1 , 2 , 3 } ! besoin de 2 bits par symbole. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1

Slide 66

Slide 66 text

Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu :

Slide 67

Slide 67 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu :

Slide 68

Slide 68 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu : ! Se repr´ esente sous forme d’un arbre binaire.

Slide 69

Slide 69 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu : 000 001 010 011 100 101 110 111 0 1 00 01 10 11 ! Se repr´ esente sous forme d’un arbre binaire.

Slide 70

Slide 70 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu : 000 001 010 011 100 101 110 111 0 1 00 01 10 11 ! Se repr´ esente sous forme d’un arbre binaire.

Slide 71

Slide 71 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu : 0 1 00 01 10 11 000 001 010 011 100 101 110 111 3 0 1 2 000 001 010 011 100 101 110 111 0 1 00 01 10 11 0 ! 001, 1 ! 01, 2 ! 1, 3 ! 000 ! Se repr´ esente sous forme d’un arbre binaire.

Slide 72

Slide 72 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu : 0 1 00 01 10 11 000 001 010 011 100 101 110 111 3 0 1 2 000 001 010 011 100 101 110 111 0 1 00 01 10 11 D´ ecodage: parcours de l’arbre. 00101000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 0 0 ! 001, 1 ! 01, 2 ! 1, 3 ! 000 ! Se repr´ esente sous forme d’un arbre binaire.

Slide 73

Slide 73 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu : 0 1 00 01 10 11 000 001 010 011 100 101 110 111 3 0 1 2 000 001 010 011 100 101 110 111 0 1 00 01 10 11 D´ ecodage: parcours de l’arbre. 00101000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 0 0 01000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 1 0 ! 001, 1 ! 01, 2 ! 1, 3 ! 000 ! Se repr´ esente sous forme d’un arbre binaire.

Slide 74

Slide 74 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu : 0 1 00 01 10 11 000 001 010 011 100 101 110 111 3 0 1 2 000 001 010 011 100 101 110 111 0 1 00 01 10 11 D´ ecodage: parcours de l’arbre. 00101000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 0 0 01000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 1 0 1 000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 3 0 ! 001, 1 ! 01, 2 ! 1, 3 ! 000 ! Se repr´ esente sous forme d’un arbre binaire.

Slide 75

Slide 75 text

D´ ecodage non-ambigu¨ e : aucun mot du code n’est le d´ ebut d’un autre. Code pr´ efixe. Décodage et arbres binaires 00101000100100011011101011110101110101101 Code re¸ cu : 0 1 00 01 10 11 000 001 010 011 100 101 110 111 3 0 1 2 000 001 010 011 100 101 110 111 0 1 00 01 10 11 D´ ecodage: parcours de l’arbre. 00101000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 0 0 01000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 1 0 1 000100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 3 0 1 3 100100011011101011110101110101101 ! d´ ecode 2 . . . 0 ! 001, 1 ! 01, 2 ! 1, 3 ! 000 ! Se repr´ esente sous forme d’un arbre binaire.

Slide 76

Slide 76 text

Plan • Données et information à l’ère numérique • Claude Shannon • De l’analogique au numérique • Codage et décodage • Borne de l’entropie

Slide 77

Slide 77 text

Entropie Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ?

Slide 78

Slide 78 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? p0 + p1 + p2 + p3 = 1

Slide 79

Slide 79 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? p0 + p1 + p2 + p3 = 1

Slide 80

Slide 80 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? 923 pixels blanc ! p3 = 923 216 ⇡ 0 . 01. p0 + p1 + p2 + p3 = 1

Slide 81

Slide 81 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? 923 pixels blanc ! p3 = 923 216 ⇡ 0 . 01. p0 + p1 + p2 + p3 = 1 p1 ⇡ 0.53, p2 ⇡ 0.19

Slide 82

Slide 82 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? 923 pixels blanc ! p3 = 923 216 ⇡ 0 . 01. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 p0 + p1 + p2 + p3 = 1 p1 ⇡ 0.53, p2 ⇡ 0.19

Slide 83

Slide 83 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . Entropie : 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? 923 pixels blanc ! p3 = 923 216 ⇡ 0 . 01. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H ( p ) def. = X i pi log2 ⇣ 1 pi ⌘ p0 + p1 + p2 + p3 = 1 0 1 1/e 0 pi log2(1 /pi) pi p1 ⇡ 0.53, p2 ⇡ 0.19

Slide 84

Slide 84 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . Entropie : Propri´ et´ e: 0 6 H ( p ) 6 log2( N ). 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? 923 pixels blanc ! p3 = 923 216 ⇡ 0 . 01. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H ( p ) def. = X i pi log2 ⇣ 1 pi ⌘ p0 + p1 + p2 + p3 = 1 0 1 1/e 0 pi log2(1 /pi) pi p1 ⇡ 0.53, p2 ⇡ 0.19

Slide 85

Slide 85 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . Entropie : Propri´ et´ e: 0 6 H ( p ) 6 log2( N ). 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? 923 pixels blanc ! p3 = 923 216 ⇡ 0 . 01. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 0 1 2 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 p0 p2 p3 p1 0 1 0 0 H(p) = 0 H ( p ) def. = X i pi log2 ⇣ 1 pi ⌘ p0 + p1 + p2 + p3 = 1 0 1 1/e 0 pi log2(1 /pi) pi p1 ⇡ 0.53, p2 ⇡ 0.19

Slide 86

Slide 86 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . Entropie : Propri´ et´ e: 0 6 H ( p ) 6 log2( N ). 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? 923 pixels blanc ! p3 = 923 216 ⇡ 0 . 01. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 p0 p2 p3 p1 0.25 0.25 0.25 0.25 H ( p ) = log2(4) = 2 0 1 2 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 p0 p2 p3 p1 0 1 0 0 H(p) = 0 H ( p ) def. = X i pi log2 ⇣ 1 pi ⌘ p0 + p1 + p2 + p3 = 1 0 1 1/e 0 pi log2(1 /pi) pi p1 ⇡ 0.53, p2 ⇡ 0.19

Slide 87

Slide 87 text

Entropie pi = fr´ equence d’apparition du symbole i . Entropie : Propri´ et´ e: 0 6 H ( p ) 6 log2( N ). 256 ⇥ 256 = 2 16 pixels: 17432 pixels noirs ! p0 = 17432 216 ⇡ 0 . 27. Comment quantifier la quantit´ e d’information d’une suite de symboles ? 923 pixels blanc ! p3 = 923 216 ⇡ 0 . 01. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 p0 p2 p3 p1 0.25 0.25 0.25 0.25 H ( p ) = log2(4) = 2 0 1 2 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 p0 p2 p3 p1 0 1 0 0 H(p) = 0 H ( p ) def. = X i pi log2 ⇣ 1 pi ⌘ p0 + p1 + p2 + p3 = 1 0 1 1/e 0 pi log2(1 /pi) pi p1 ⇡ 0.53, p2 ⇡ 0.19 H(p) ⇡ 1.54

Slide 88

Slide 88 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ).

Slide 89

Slide 89 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder.

Slide 90

Slide 90 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H(p) ⇡ 1.54

Slide 91

Slide 91 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder. 0 ! c0, 1 ! c1, 2 ! c2, 3 ! c3 Codage pr´ efixe: 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H(p) ⇡ 1.54

Slide 92

Slide 92 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder. 0 ! c0, 1 ! c1, 2 ! c2, 3 ! c3 Codage pr´ efixe: Long. moy. = p0 ⇥ Long( c0) + p1 ⇥ Long( c1) + p2 ⇥ Long( c2) + p3 ⇥ Long( c3) 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H(p) ⇡ 1.54

Slide 93

Slide 93 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder. 0 ! c0, 1 ! c1, 2 ! c2, 3 ! c3 Codage pr´ efixe: 0 ! 10, 1 ! 0, 2 ! 110, 3 ! 111 Exemple: Long. moy. = p0 ⇥ Long( c0) + p1 ⇥ Long( c1) + p2 ⇥ Long( c2) + p3 ⇥ Long( c3) 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H(p) ⇡ 1.54

Slide 94

Slide 94 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder. 0 ! c0, 1 ! c1, 2 ! c2, 3 ! c3 Codage pr´ efixe: 0 ! 10, 1 ! 0, 2 ! 110, 3 ! 111 Exemple: Long. moy. = p0 ⇥ Long( c0) + p1 ⇥ Long( c1) + p2 ⇥ Long( c2) + p3 ⇥ Long( c3) Long. moy. = 0 . 27 ⇥ 2 + 0 . 53 ⇥ 1 + 0 . 19 ⇥ 3 + 0 . 01 ⇥ 3 = 1 . 67 bits/symbole. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H(p) ⇡ 1.54

Slide 95

Slide 95 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder. 0 ! c0, 1 ! c1, 2 ! c2, 3 ! c3 Codage pr´ efixe: 0 ! 10, 1 ! 0, 2 ! 110, 3 ! 111 Exemple: Long. moy. = p0 ⇥ Long( c0) + p1 ⇥ Long( c1) + p2 ⇥ Long( c2) + p3 ⇥ Long( c3) Long. moy. = 0 . 27 ⇥ 2 + 0 . 53 ⇥ 1 + 0 . 19 ⇥ 3 + 0 . 01 ⇥ 3 = 1 . 67 bits/symbole. Codage uniforme 2 bits 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H(p) ⇡ 1.54

Slide 96

Slide 96 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder. 0 ! c0, 1 ! c1, 2 ! c2, 3 ! c3 Codage pr´ efixe: 0 ! 10, 1 ! 0, 2 ! 110, 3 ! 111 Exemple: Long. moy. = p0 ⇥ Long( c0) + p1 ⇥ Long( c1) + p2 ⇥ Long( c2) + p3 ⇥ Long( c3) Long. moy. = 0 . 27 ⇥ 2 + 0 . 53 ⇥ 1 + 0 . 19 ⇥ 3 + 0 . 01 ⇥ 3 = 1 . 67 bits/symbole. Codage uniforme 2 bits Codage variable 1.67 bits > 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H(p) ⇡ 1.54

Slide 97

Slide 97 text

Borne de Shannon Th´ eor` eme de Shannon: si les symboles sont tir´ es au hasard selon la loi ( pi)i le nombre moyen de bits d’un code pr´ efixe est sup´ erieur ` a H ( p ). H ( p ) faible , peu d’information , facile ` a coder. 0 ! c0, 1 ! c1, 2 ! c2, 3 ! c3 Codage pr´ efixe: 0 ! 10, 1 ! 0, 2 ! 110, 3 ! 111 Exemple: Long. moy. = p0 ⇥ Long( c0) + p1 ⇥ Long( c1) + p2 ⇥ Long( c2) + p3 ⇥ Long( c3) Long. moy. = 0 . 27 ⇥ 2 + 0 . 53 ⇥ 1 + 0 . 19 ⇥ 3 + 0 . 01 ⇥ 3 = 1 . 67 bits/symbole. Codage uniforme 2 bits Codage variable 1.67 bits > Entropie 1.54 bits > 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p2 p3 0.27 0.53 0.19 0.01 p1 H(p) ⇡ 1.54

Slide 98

Slide 98 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie.

Slide 99

Slide 99 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1

Slide 100

Slide 100 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1

Slide 101

Slide 101 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1

Slide 102

Slide 102 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e

Slide 103

Slide 103 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 0 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e

Slide 104

Slide 104 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + 0 1 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e

Slide 105

Slide 105 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + 0 1 + 3 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e

Slide 106

Slide 106 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + 0 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 + 3 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e

Slide 107

Slide 107 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + 0 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 + 3 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p1 p2 p3 H(p) = 1.54

Slide 108

Slide 108 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + 0 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 + 3 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p1 p2 p3 H(p) = 1.54 -3 -2 -1 0 1 2 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 p0 p1 p2 p3 p 1 p 2 p 3 H(p) = 0.61

Slide 109

Slide 109 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + 0 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 + 3 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e 0 01 010 1 00 011 0100 010 0101 01011 010100 010101 0 1 2 3 3 2 1 Long. moy. = 1 . 16 bits. Long. moy. = 1 . 67 bits. 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p1 p2 p3 H(p) = 1.54 -3 -2 -1 0 1 2 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 p0 p1 p2 p3 p 1 p 2 p 3 H(p) = 0.61

Slide 110

Slide 110 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + 0 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 + 3 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e 0 01 010 1 00 011 0100 010 0101 01011 010100 010101 0 1 2 3 3 2 1 Long. moy. = 1 . 16 bits. Long. moy. = 1 . 67 bits. Image 256 ⇥ 256 pixels: 16.3 ko 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p1 p2 p3 H(p) = 1.54 -3 -2 -1 0 1 2 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 p0 p1 p2 p3 p 1 p 2 p 3 H(p) = 0.61

Slide 111

Slide 111 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + 0 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 + 3 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e 0 01 010 1 00 011 0100 010 0101 01011 010100 010101 0 1 2 3 3 2 1 Long. moy. = 1 . 16 bits. Long. moy. = 1 . 67 bits. Image 256 ⇥ 256 pixels: 16.3 ko 13.7 ko 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p1 p2 p3 H(p) = 1.54 -3 -2 -1 0 1 2 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 p0 p1 p2 p3 p 1 p 2 p 3 H(p) = 0.61

Slide 112

Slide 112 text

Comment faire mieux? ! Les pixels ne sont pas ind´ ependants les uns des autres ! Retransformation des symboles , diminuer l’entropie. 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 0 1 2 -1 -2 3 -1 0 -1 1 0 -1 0 1 0 0 -1 0 1 0 -1 0 -1 1 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + 0 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 + 3 0 1 3 2 0 3 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 bijectivit´ e 0 01 010 1 00 011 0100 010 0101 01011 010100 010101 0 1 2 3 3 2 1 Long. moy. = 1 . 16 bits. Long. moy. = 1 . 67 bits. Image 256 ⇥ 256 pixels: 16.3 ko 13.7 ko 9.5 ko 0 1 2 3 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 p0 p1 p2 p3 H(p) = 1.54 -3 -2 -1 0 1 2 3 0 0.2 0.4 0.6 0.8 p0 p1 p2 p3 p 1 p 2 p 3 H(p) = 0.61

Slide 113

Slide 113 text

Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information.

Slide 114

Slide 114 text

Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. Conversion analogique ! num´ erique.

Slide 115

Slide 115 text

Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. Conversion analogique ! num´ erique. Compression : utilisation de code variables. symbole fr´ equent ! code court

Slide 116

Slide 116 text

Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. Conversion analogique ! num´ erique. Compression : utilisation de code variables. symbole fr´ equent ! code court Non abord´ e: comment calculer ces codes ? ! arbre de Hu↵man (1952). ! codage arithm´ etique (1976).

Slide 117

Slide 117 text

Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. Conversion analogique ! num´ erique. Compression : utilisation de code variables. symbole fr´ equent ! code court Non abord´ e: comment calculer ces codes ? ! arbre de Hu↵man (1952). ! codage arithm´ etique (1976). Non abord´ e: correction des erreurs.

Slide 118

Slide 118 text

Math´ ematiques pour les sciences de l’information: mod´ eliser Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. Conversion analogique ! num´ erique. Compression : utilisation de code variables. symbole fr´ equent ! code court Non abord´ e: comment calculer ces codes ? ! arbre de Hu↵man (1952). ! codage arithm´ etique (1976). Non abord´ e: correction des erreurs.

Slide 119

Slide 119 text

Math´ ematiques pour les sciences de l’information: mod´ eliser Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. Conversion analogique ! num´ erique. Compression : utilisation de code variables. symbole fr´ equent ! code court Non abord´ e: comment calculer ces codes ? ! arbre de Hu↵man (1952). ! codage arithm´ etique (1976). Non abord´ e: correction des erreurs. prouver des bornes

Slide 120

Slide 120 text

Math´ ematiques pour les sciences de l’information: mod´ eliser Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. Conversion analogique ! num´ erique. Compression : utilisation de code variables. symbole fr´ equent ! code court Non abord´ e: comment calculer ces codes ? ! arbre de Hu↵man (1952). ! codage arithm´ etique (1976). Non abord´ e: correction des erreurs. prouver des bornes atteindre ces bornes

Slide 121

Slide 121 text

Math´ ematiques pour les sciences de l’information: mod´ eliser Conclusion http://mapage.noos.fr/fholvoet/shannon.htm 1/2 joue aux échecs, qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou. Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent chevauchant un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo. Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base. Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savants et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania. Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzeimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. L'importance des travaux de Shannon Claude Shannon, p` ere fondateur de la th´ eorie de l’information. Conversion analogique ! num´ erique. Compression : utilisation de code variables. symbole fr´ equent ! code court Non abord´ e: comment calculer ces codes ? ! arbre de Hu↵man (1952). ! codage arithm´ etique (1976). Non abord´ e: correction des erreurs. prouver des bornes atteindre ces bornes