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130 ans d'histoire de Pont Trambouze

Dev-Mind
December 01, 2016
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130 ans d'histoire de Pont Trambouze

Revivez 130 d'histoire du village de Pont Trambouze petite commune du Beaujolais vert au nord de Lyon.

Dev-Mind

December 01, 2016
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  1. Origine du nom de Mardore: Mardubrius semble supposer un primitif

    gaulois Marodubrum, « grande eau ». D’après l’ abbé A. Devaux
  2. Paul Trumel, chevalier de Malte, fonde une abbaye près de

    l’église St Laurent de Mardore. Elle réunit des moines, prêtres et laïques.
  3. Les moines sont recueillis par Hubert de Monteiller, seigneur de

    Montchlar, près de son château, après l’incendie de l’abbaye. Il les désigne comme héritiers à conditions que lui et ses parents soient enterrés dans leur chapelle.
  4. Par la suite, Le seigneur de Courcenay (seigneur de Mardore),

    qui en était l’héritier de droit, intente un procès aux moines. L’affaire se traite à l’amiable, les moines conservent leurs revenus et le châtelain se réserve la sépulture à perpétuité dans la chapelle du couvent pour lui et sa famille.
  5. L’abbaye reçoit d’illustres visiteurs dont le pape Innocent IV qui

    siégeait alors à Avignon. Au cours de guerres seigneuriales ou de religion, la plupart des moines sont égorgés un lundi de pâques. le sang des victimes entrainé par une forte pluie fit rougir l’eau de la rivière et l’abbaye incendiée. D’après un manuscrit découvert sur une poutre dans une ancienne maison en 1850 Les rescapés tentent en vain de reconstruire le monastère. Ils se replient sur l’abbaye de Bourg de Thizy qui dépendait de celle de Cluny.
  6. Depuis ce massacre, la chapelle (Busseroles, chapelle des bleus) est

    visitée, chaque lundi de Pâques par un petit nombre de personnes. A partir de cette année-là, le nombre de pèlerins devient plus important. Ils viennent également le jour de la fête de St Jean-Baptiste.
  7. La chapelle, placée sous le vocable de St Jean-Baptiste, à

    cette époque appartient à Jean-Claude Gauthier, elle est dans un état de vétusté avancée. Sa fille mourante lui fait promettre de la reconstruire.
  8. Mr Gauthier, fait creuser de nouvelles fondations. De nombreux ossements

    humains, des pièces de monnaies datant de François 1er et des chevaliers de Malte sont découverts ainsi que d’autres objets pieux. Il trouve également une relique précieuse sur laquelle il garde le plus grand secret. Le cardinal de Bonald, archevêque de Lyon, intervient sur la demande de Mr Gauthier, pour que les ossements soient déposés dans un caveau au sein de la chapelle. Quant à la précieuse relique, elle est déposée dans un coffret en noyer enveloppée dans une nappe blanche et placée sous l’autel de la chapelle reconstruite. Mr Gauthier décède emportant son secret dans la tombe. Auparavant il recommande à ces enfants de jamais se dessaisir de cette chapelle. Cette volonté est aujourd’hui encore respectée.
  9. La chapelle appartient aux familles Gauthier, Prost et Albert. Cette

    propriété est commune et indivisible. Les propriétaires ne sont pas disposés à faire les réparations nécessaires, aujourd’hui c’est une ruine. La tradition veut que le Curé de Mardore célèbre cinq messes annuellement dont une le lundi de Pâques en souvenirs du massacre survenu ce jour-là. Quant aux « bleus », ils viennent se recueillir et prier le vendredi avant Pentecôte ainsi que pour la fête de St Jean- Baptiste.
  10. Commune de MARDORE Commune de LAGRESLE Hameau Moncorgé Hameau De

    la Brosse Hameau du Trambouze Miralle Vif Cœur Commune de COURS Extrait cadastre 1813- archives du Rhône
  11. M. Moncorger dit Petiot, propriétaire-cultivateur et M. Sirot-Mercier, fabricant émettent

    l’idée de construire une église dans la vallée de la Trambouze sur la commune de Mardore. Ils contactent M Moncorgé, juge de paix à Thizy, qui possédait des terres sur la Trambouze. Ils ne s’entendent pas sur l’emplacement l’édifice. Sous le règne de Louis-Philippe, plusieurs habitants reprennent le projet de MM Moncorger et Sirot mais par manque de moyen, le projet reste dans les cartons. Ouverture de la route de Thizy à Cours passant par Pont Trambouze (la future voie de Tarare à Chauffailles) Diverses personnalités du lieu interpellent Mgr De Bonald, archevêque de Lyon , se rendant de Thizy à Cours par la colline de Pont Trambouze, sur l’opportunité de construire une église. Ils invoquent l’éloignement de Mardore, Bourg de Thizy et Cours pour se rendre aux offices dont l’accès est difficile en raison du mauvais état des chemins.
  12. M. Benoit Chapon, négociant à Thizy, s’installe sur la propriété

    de M. Philibert Moncorger. Le 27 avril, il réunit les propriétaires intéressés pour la construction de l’église. Ils définissent l’emplacement, au centre du bourg et à la croisée des principaux chemins sur les lots proposés par MM. Cherpin et Bosland. L’abbé Cherpin de Mardore, arbitre le choix du terrain. En mai , les travaux de construction commencent sur les terrains cédés par Etienne et Claude Bosland. Les actes de cession sont rédigés par l’instituteur ambulant Aubin Moussier. Le 2 juillet, M Henri Sirot convoque à l’auberge «Roche-Lièvre» tous les citoyens de la localité. Un conseil de 12 membres est nommé avec comme président M Etienne Bosland. Le 16 ou 19 juillet : Pose de la première pierre de L’église Le 8 décembre, M. le curé Amiet de Thizy, et le curé Charondière de Beaujeu, représentant Mgr de Bonald délimitent la nouvelle paroisse en présence de M. Chapon.
  13. Tracé de la nouvelle paroisse de Pont Trambouze (1858) (

    ces limites seront celles retenues pour le tracé de la commune en 1886)
  14. Dès le début de l’année la construction de l’église avance

    sous la conduite de l’architecte M. Frédéric Gauthier. Le diocèse de Lyon nomme l’abbé Cruzille, vicaire à Mardore, curé de la future paroisse et prend ses fonctions le 25 janvier. Le 28 mars, dimanche des Rameaux, une première messe est dite par Mr l’abbé Cruzille, dans un local provisoire, inaugurant ainsi la nouvelle paroisse (Naissance de la paroisse de PONT TRAMBOUZE). Le 2 mai, le cimetière, implanté sur terrain concédé par Mr Etienne Bosland, est béni par Mr l’abbé Cruzille. Le 9 mai, le conseil municipal de Bourg de Thizy délibère à la demande de Mr le sous-préfet de Villefranche sur l’opportunité de céder à la nouvelle paroisse de Pont Trambouze une portion du territoire. Celui-ci donne un avis favorable ainsi que le conseil de fabrique de la paroisse considérant que cela concerne seulement quelques maisons éloignées du bourg.
  15. Le 13 mai, a l’ inverse le conseil de Mardore

    regrette d’être appelé à donner son avis sur un fait accompli, car l’autorité diocésaine a nommé un prêtre dans cette section qui est entré en fonction et exerce depuis le 28 mars. Le conseil municipal déclare : « il n’y a intérêt que pour un très petit nombre d’habitants ; attendu que les trois hameaux : le Crozet, le Verroux et les Mouilles ont protesté et protestent encore contre la démarcation qui les comprend dans cette nouvelle paroisse ». Le conseil municipal reconnait que la demande des habitants des hameaux susdits est juste et fondée, appuie leur réclamation de toute la force de ses attributions ». Le 17 mai, M. Jean Moncorger dit du vignet, est inhumé dans le nouveau cimetière. Auparavant les morts étaient enterrés dans les villages limitrophes. Le 7 novembre, la toiture étant posée, Mr le curé Cruzille célèbre la première messe dans l’église. Le 15 novembre, l’église est bénite et placée sous le vocable de St Vincent de Paul, par Mgr de Bonald, archevêque de Lyon.
  16. Reprises des travaux en mai pour achever la voûte, mais

    le clocher restera à hauteur de l’église par manque de moyen.
  17. Population des communes en 1851/ 1856 ( avant la création

    de la paroisse de Pont Trambouze) Bourg de Thizy Cours Mardore Bourg Pont Trambouze Thizy 1851 2122 4688 2664 72 2678 1856 1979 4991 2504 69 2801
  18. La route n°8 , traversant Pont Trambouze , est classée

    route départementale par un décret du 14 novembre 1860
  19. Le marquis d’Albon, M. Jean Suchel, maire de Thizy, chevalier

    de la légion d’honneur et M. Jean Lacroix interviennent auprès du gouvernement de Napoléon III pour faire reconnaitre la paroisse de Pont Trambouze. C’est alors que toute la vallée a pris son essor industriel et commercial et a vu sa population croître rapidement. Le 13 avril, parution du décret qui érige la section de Pont Trambouze en succursale de la commune de Mardore. Le 17 mai , les premiers fabriciens sont nommés d’une part par l’archevêché : MM. Sébastien Moncorgé, Jean Thion, Etienne Boland , d’autre part par la préfecture : MM. Claude-Marie Pothier et Henri Sirot. Le 17 mai, le conseil de fabrique se réunit pour la première fois. Aout, Une souscription est ouverte pour la construction du clocher.
  20. Achèvement du clocher de l’église. Le 29 juin, M. Amiet,

    curé de Thizy, préside à la bénédiction des 2 cloches dont l’une (525kg) est offerte par Mme veuve Moncorger-Traclet et l’autre (275kg) par Mme Philiberte Brosselard (mère du curé de Pont Trambouze)
  21. Le 6 juillet, le conseil de fabrique demande une aide

    financière pour l’achèvement des travaux de l’église. Un impôt extraordinaire vient frapper lourdement les habitants de la nouvelle paroisse en vue de la construction d’une école à Mardore où les enfants de Pont Trambouze n’iront pas en raison de la distance et du mauvais état des chemins. Il renouvelle cette demande en janvier de l’année suivante auprès de la sous-préfecture. Le 8 février, le conseil municipal de Mardore invité par M. le sous-préfet, délibère à la demande du conseil de fabrique de la paroisse de Pont Trambouze qui sollicite un secours pour divers travaux dans l’église s’élevant à 4480,14 Fr. Le conseil municipal reconnait : «que cette partie de la commune s’est imposée de bien grand sacrifice pour la construction de leur église, mais que les habitants de cette circonscription se trouvent dans l’impossibilité de s’en créer de nouveau. Et vu la dette considérable qu’il leur reste à rembourser et l’état de la crise supportée par les pays vivant de l’industrie cotonnière par conséquent à l’unanimité prie M. le sénateur chargé de l’administration du département du Rhône de bien vouloir faire accorder à cette paroisse un secours proportionné à ses besoins »
  22. Le 17 décembre, M. le sous-préfet de Villefranche demande au

    conseil municipal de Mardore de statuer sur l’opportunité du transfert de l’école primaire laïque de garçons de la commune dans la nouvelle paroisse de Pont Trambouze. Après l’établissement de l’école congréganiste dans le village, les élèves ne fréquentent plus l’établissement laïc depuis plusieurs années. Les élus estiment : « que les principaux habitants de la section de Pont Trambouze qui ont été officieusement consultés à cet effet s’opposeront de tous leurs pouvoirs à la réalisation de cette mesure et considèrent que l’installation de l’école laïque à Pont Trambouze tout en n’apportant aucune amélioration à l’enseignement communal ne diminuerait en rien les charges qui incombent à la commune. Après en avoir délibéré demande à l’unanimité des membres présents la suppression pure et simple de l’école laïque de garçons. » En janvier, lors de sa deuxième réunion le conseil de fabrique décide de louer la maison de M. Baron fils, situé au bourg de Pont Trambouze, moyennant la somme annuelle de 200 Fr. Elle servira pour loger M. le curé et également de maison d’école pour les enfants des deux sexes.
  23. Le conseil de fabrique vote la clôture du cimetière. Le

    8 mai, le diocèse donne son aval au conseil de fabrique pour agrandir l’église de 4m et 40 cm, si besoin est. Le 22mai, autorisation de la préfecture pour la construction du presbytère à 14m des maisons Chevreton et Lacôte. Le 27 octobre, le conseil de fabrique demande à la préfecture l’autorisation de construire un presbytère le long de la route départementale.
  24. La ligne Roanne- Saint Germain au Mont d’Or ouvre est

    ouverte. Elle dessert notamment St Victor et Amplepuis. La création de chemins de fer secondaires est encouragé par la loi du 12 juillet 1865 permettant « une greffe » sur le réseau des grands axes ferroviaires.
  25. Plusieurs projets sont à l’étude pour implanter une ligne de

    chemin de fer dont la ligne Moulins- Tarare qui devait desservir Marcigny, Charlieu, Cours et Thizy, mais malheureusement ils resteront dans les cartons.
  26. Les industriels emmenés par M. Pierre- Marie Poizat-Coquard et les

    communes du bassin de la Trambouze multiplient les démarches auprès de l’administration et des élus pour l’implantation d’un train desservant la vallée de la Trambouze.
  27. Le 6 mai, le conseil municipal réuni sur la demande

    de M. Le sous-préfet, examine la délibération prise par le conseil de fabrique de la paroisse de Pont Trambouze qui sollicite un secours pour divers travaux à réaliser dans l’église pour un montant de 8495,38 Fr. Le conseil considère que : « cette partie de la commune formant la circonscription de la nouvelle paroisse de Pont Trambouze s’est imposée de bien grande sacrifice pour la construction de son église et pour parer à tous les besoins qu’exige le service du culte , à l’unanimité prie M. le sénateur de bien vouloir faire obtenir à cette paroisse un secours qui puisse permettre de faire des travaux reconnus indispensables » .
  28. Le 13 février, M. le maire de Mardore donne lecture

    du courrier de M. le préfet du Rhône en date du 18 janvier transmis par de M. le sous- préfet invitant le conseil municipal à voter une somme de 300Fr conformément au décret du 4 septembre 1863 pour le mobilier personnel de l’instituteur récemment installé à Pont Trambouze, section de la commune de Mardore. Une autre lettre de la préfecture du 23 octobre 1869 précise que : « les charges de la commune de Mardore ne seront nullement augmentées pour le maintenir dans l’école laïque et son transfèrement à Pont Trambouze et que le département n’aura rien à exiger d’elle au-delà des 3 centimes pour un montant à 183.27 Fr » Le conseil décide : «considérant que la commune de Mardore s’est imposée depuis une dizaine d’années de grands sacrifices pour la construction, réparation et amélioration de ses écoles et qu’elle est encore soumise pour plusieurs années à une imposition extraordinaire de 15 centimes au principal des contributions regrette de ne rien pouvoir voter pour le mobilier de l’instituteur laïc de Pont Trambouze »
  29. Deux facteurs vont peser de façon significative au développement de

    la vallée de la Trambouze : - L’accroissement de la demande en textile suite à l’annexion de l’Alsace en 1870 par l’Allemagne, le bassin Roanne –Thizy devient le 1er fournisseur national de tissu « vichy ». - Avec l’extension des marchés vers l’Afrique et surtout vers les pays neufs (Les Etats Unis, le Brésil, l’Argentine), Les industries locales inondent ces pays de produits sous l’appellation « articles de Thizy » (madras, pagnes, écharpes, foulards, couvre- pieds, couvertures, et des fils de coton pour la fabrication des burnous.
  30. Les usines s’équipent de matériel moderne et performant. L’industrie de

    la couverture prend l’ascendant. La population croît à Cours et à Thizy . Les usines de Cours emploient 2500 ouvriers, celles de Thizy 5000, sans oublier les 8000 paysans – tisseurs à mains repartis sur une trentaine de communes environnantes.
  31. La section de Pont Trambouze encore dépendante de Mardore n’échappe

    pas à cet essor. Trois fabriques de couvertures, plusieurs usines de cotonnades sont installées par les familles d’industriels Suchel, Sirot, Duperray, Tétafort, Chabat, Michalot…
  32. Les 5 moulins sur la Trambouze pour l’industrie Avec le

    manque d’eau les usines en période estivale chômait jusqu’ à 3 mois.
  33. A ce moment les marchandises se transportent sur des charrettes

    tractées par des bœufs, plus rarement par des chevaux. Plus de 100 de ces charrettes partent en direction de Tarare (statistique du ministère des travaux publics en 1882) représentant 119 000 tonnes de marchandises par an. Chaque jour, 100 tonnes de marchandises partent de la vallée de la Trambouze.
  34. En janvier, Le conseil de fabrique achète la maison de

    Mme veuve Moncorgé pour la somme de 1000 Fr qui sert aux religieuses institutrices de la paroisse de Pont Trambouze. Le conseil de fabrique décide d’interrompre le bail concernant la maison de Mr Baron à partir du 11 novembre 1875. Il avait renouvelé la location de la maison en 1870 pour une durée de 6 ans et pour un montant annuel de 300 Fr. Le 20 août, le conseil de fabrique se réunit sous la présidence de M. Matray pour décider de la construction du presbytère sur une parcelle qu’il a acquise à cet effet. Ce terrain est situé au midi de l’église avec pour limites : au nord la dite église, au midi un chemin vicinal, à l’est la route départementale de Cours à Thizy, à l’ouest la rivière appelée la Trambouze. Mais….
  35. Le 9 septembre, le diocèse donne l’autorisation de la construction

    du presbytère mais pas à l’emplacement prévu. Il sera situé au nord de l’église. instituteur communal à Pont Trambouze de 442 Fr pour 2 ans. Il semble que la délibération du conseil en 1865 refusant d’installer une école dans la paroisse n’a pas été retenue. L’école communale semble fonctionner normalement depuis 1870 avec un instituteur en poste malgré la réticence du conseil municipal. Cette école sert également de bureau de vote Le 11 novembre, le conseil municipal de Mardore accorde une indemnité de logement à M. Sonnery
  36. Le 12 septembre , Pierre-Marie Poizat-Coquard et Auguste Poizat s’associent

    et créent la « société de construction du chemin de fer de Saint Victor à Cours ». Ils avaient obtenu la concession en 1876, le 5 mai pour le Rhône et le 26 aout pour la Loire. Le 21 mars, la concession et le cahier des charges sont déclarés d’utilité publique au titre de chemin de fer d’intérêt local régi par la loi de 1865 et la concession est accordée pour 99 ans (jusqu’à fin en 1978) Le 24 juin, les travaux de construction débutent.
  37. le 15 février, le conseil municipal autorise M. Momy ,instituteur

    communal pour la section de Pont Trambouze , à ouvrir pendant l’hiver dans son école un cours d’adultes chaque soir et cela sans rétribution de la part de la commune. ,
  38. Le 15 février, MM. Sirot Henri, Moncorgé Vital, Baron Damas

    et Brun Auguste membres du conseil municipal de Mardore pour la section de Pont Trambouze rapporte que : « depuis longtemps les habitants de cette section désirent la voir ériger en commune distincte et obtenir une municipalité, leur vœu, loin d’être une dissidence systématique avec la mère commune, ne s’appuie que sur l’éloignement et sur le mauvais états des chemins qui sont très accidentés entre le chef-lieu et la nouvelle paroisse ce qui apporte une grande difficulté dans les relations ». Le conseil approuve: « le désir exprimé par les habitants de la section de Pont Trambouze pour ce qui concerne la commune et présenté par leurs représentants au conseil, à la condition expresse qu’ils s’en tiendront à la démarcation qui a été faite entre la commune et cette section lors de sou-érection en paroisse ».
  39. Répartition de la population après la création de la paroisse

    de 1861 à 1881 ( ces limites seront celles retenues pour le tracé de la commune en 1886) Bourg de Thizy Cours Mardore Paroisse Pont Trambouze Thizy 1861 2092 4909 2617 (464) 2734 1871 2251 5431 2587 (617) 3040 1881 3219 6866 2514 (515) 3978
  40. La première gare de Pont Trambouze est construite en 1881/82

    Par l’entreprise Felix Tuloup. Avec l’augmentation du trafic une seconde gare sera mise en service en 1906.
  41. Délibération du conseil municipal de Bourg de Thizy du 16

    avril 1882 concernant la création de la commune de Pont Trambouze :
  42. « L’an mil huit cent quatre-vingt-deux le seize avril, le

    conseil municipal s’est réuni extraordinairement à la Mairie sous la présidence de Mr le Maire (Mr Verrière) en vertu d’une autorisation de M. le Sous-préfet de Villefranche Commune projetée de Pont Trambouze, Mr le Maire donne lecture d’une lettre en date du 4 avril courant de M. le sous-préfet de Villefranche appelant le conseil municipal assisté des plus imposés à émettre son avis sur le projet de création d’une commune à Pont Trambouze. Il expose, ensuite la loi du 5 de ce mois supprimant l’adjonction des plus imposés au conseil municipal. Le conseil seul donne son avis sur la création projetée. Le conseil municipal ouï la lecture de la lettre précitée et l’exposé de Mr Le Maire des habitants de la Croix Mulsant. Considérant l’éloignement du village de Bourg de Thizy et de Chez Gauthier Considérant l’utilité d’une commune à Pont Trambouze et les sacrifices considérables que se sont imposés les habitants de la localité pour se procurer les bâtiments nécessaires au culte et aux écoles. Le conseil municipal est d’avis qu’il y a lieu de d’ériger en commune la paroisse de Pont Trambouze. Mais le conseil maintient quant aux limites son avis exprimé dans sa délibération du 20 juillet 1881. Ces limites resteront les mêmes sur le territoire de Bourg de Thizy que celles de la paroisse dont le plan a été approuvé par décret le 13 avril 1861. Fait et délibéré en mairie à Bourg de Thizy les jours et mois et an susdit et ont signé tous les membres. »
  43. Le 6 août, MM. Muguet, Brun A. et Sirot Henri,

    membres du conseil municipal de Mardore, exposent : « depuis longtemps ils sont privés, pour la section de Pont Trambouze, d’une école de filles et que le besoin de cette institution se fait journellement sentir, demandent au conseil municipal s’il accepterait de payer annuellement une somme de 200 francs au maximum pour la location de l’établissement destiné à cet effet. Le conseil municipal après en avoir délibéré, considérant que cette demande a déjà été approuvé par une délibération en date du 17 octobre 1880* et qu’il serait de toute utilité qu’une école de filles y fut établit, accepte à l’unanimité des membres présents la proposition ci-dessus énoncée et s’engage à payer le prix de la location projetée. » * La même demande avait été formulée le 17 octobre 1880.
  44. Le 17 septembre, la ligne St Victor /Cours est inaugurée.

    Le premier train part de St Victor à 11h45 avec tous les officiels et des invités. Après un arrêt dans chaque gare et notamment Pont Trambouze, il est accueilli à Cours au son de la Marseillaise et une grande fête est organisée par M. le Maire , le docteur Senac Louis Moncorgé(1849-1923) président du conseil d’administration du SVC
  45. Délibération du conseil municipal de Mardore du 8 juillet concernant

    la création de la commune de Pont Trambouze :
  46. L’an mil huit cent quatre- vingt - trois le huit

    juillet le Conseil municipal de la commune de Mardore réuni en session extraordinaire sous la présidence de M. Le Maire (Mr Petrus Martin) M. le maire présente au conseil municipal une nouvelle demande formée par les habitants de la section de Pont Trambouze, demandant leur érection en commune accompagnée du dossier établi à ce sujet. Après en avoir pris connaissance ainsi que l’avis du commissaire enquêteur, lequel donna un avis favorable, le conseil municipal loin de s’opposer à cette création, vu la distance qui sépare cette section de la mère commune et les difficultés qui existent vu le mauvais état de nos chemins, approuve cette création et l’appui de tout son pouvoir. Vu le rapport par le directeur des contributions directes concernant la démarcation de cette nouvelle commune, lequel explique qu’il serait beaucoup plus pratique de contourner les parcelles des propriétés que reprendre une ligne à vol d’oiseau qui en coupe un grand nombre. Le conseil municipal pour aplanir toutes les difficultés et activer le plus possible l’érection en commune de cette paroisse a pris la démarcation suivante : …
  47. La démarcation de la nouvelle commune prendra naissance à partir

    de la jonction du hameau Crozet avec celui de Cours à Thizy de manière à comprendre dans la nouvelle commune les parcelles section E n°384-380-369 et 350 puis de suivre les limites nord et nord-est des parcelles E n° 351-371-370-n°348-347-300 et 301 à comprendre dans la section de Pont Trambouze jusqu’au chemin conduisant du hameau Chervin au hameau Crozet, suivre ce chemin au levant jusqu’à venant du hameau du Prince, remonter ce dernier jusqu’à la rencontre de celui qui conduit au hameau Verroux, suivre ce dernier pendant près de 20 mètres jusqu’à la limite de la parcelle E n°271, prendre limites celles des parcelles E n° 270-196-195-184-194-188-189-190 plus tous les bâtiments devant appartenir à la nouvelle commune , descendre le chemin Vignet ( n°16) jusqu’à la limite de la parcelle E n°210, longés celles des n° 207 et 206 qui doivent faire partie de la nouvelle commune et aboutir au point dit La Roche du Pigeonnier. Le conseil municipal, vu la grande utilité qu’une commune distincte soit créée à Pont Trambouze approuve ce projet d’érection à la condition expresse que cette nouvelle démarcation sera suivie. Fait et délibéré les jours mois et an que dessus
  48. Le 24 juin, M le maire fait accepter par le

    conseil municipal deux sous- seings privés qu’il a passé avec MM. Perrin François et Déchavanne Benoit, propriétaires à Pont Trambouze pour la location de maisons devant servir à installer une école de filles et une école de garçons à Pont Trambouze et demande à l’autorité supérieure de bien vouloir les approuver et les inscrire au budget de 1884. Le 12 août, après l’approbation de la location des bâtiments à usage d’école par la préfecture le 18 juillet et les actes enregistrés à Thizy le 21 du même mois, le conseil municipal insiste sur l’urgence à ouvrir l’école pour la cinquantaine de filles en attente dans la section de Pont Trambouze. Celle de Mardore est déjà trop petite et ne peut pas absorber le sureffectif. Par contre l’établissement pour les garçons est opérationnel. Le 16 septembre, le conseil municipal adopte les plans et devis pour un montant de 68 457,22 Fr concernant la construction des «maisons d’école» après modifications par M le préfet en date du 10 juillet. Avec la loi du 28 mars 1882, l’enseignement est devenu obligatoire pour l’école primaire (loi de Jules Ferry). Le 4 novembre, le conseil valide un devis de 401 Fr pour l’achat des objets mobiliers nécessaires à l’école de filles créée à Pont- Trambouze, création demandée par le conseil municipal en date du 12 août 1883.
  49. Le 3 juillet, les habitants de Cours du lieudit «

    le Mas » réitèrent leur demande de rattachement à la future commune de Pont Trambouze. Après délibération le conseil municipal de Cours ne s’oppose à cette option.
  50. Le 7 septembre, les membres de la commission syndicale de

    Pont- Trambouze souhaitent se retirer de la mère commune sans réclamer aucune indemnité, les dettes qui existent faisant compensation. Le conseil municipal accepte par 13 voix contre 3 sous réserve que si les projets des maisons d’école sont approuvés et mis à exécution, la section de Pont-Trambouze prendra la part afférente de l’emprunt de 15000 francs qui a été voté par délibération en date du 7 janvier 1883 soit 6000 francs. Le 10 février, l’autorisation pour la création de l’école de filles arrive enfin. M le maire présente un nouveau devis de 820.50 Fr pour l’achat de l’ensemble du mobilier, le conseil l’approuve mais demande une subvention à « l’autorité supérieure » de 370.50Fr
  51. Le 31 mai, le conseil municipal valide les comptes de

    « la fabrique de l’église de pont- Trambouze » de l’année 1884. Quant au budget prévisionnel de 1885, il présente un déficit de 17,50 Fr. Le conseil municipal après un examen détaillé déclare : « En ce qui concerne le budget voté pour 1885, considérant que toutes les recettes de la fabrique ont été inscrites pour leur chiffre probable, d’après les constatations résultant des comptes précédents , que les dépenses allouées sont justifiées et rien exagérées »
  52. le 12 août, le docteur Senac, maire de Cours donne

    lecture de la décision prise par les membres du conseil de fabrique de la section de Pont Trambouze faisant partie du conseil municipal. Ceux-ci renoncent à tout avantage territorial, financier ou autre lors de l’érection de la nouvelle commune. Le conseil accepte à l’unanimité cette décision et en contre partie prend à sa charge les dettes pouvant exister. La section de Pont Trambouze n’aura plus rien à réclamer à Cours et vice - versa. Le 8 novembre, Le conseil municipal réexamine le projet de la construction des maisons d’écoles suite à la nouvelle loi du 20 juin 1886 qui diminue les subventions obligeant ainsi la commune à augmenter l’impôt pour une durée de 40 ans. Le conseil conclut : « que la commune de Mardore ne possède aucune ressource pour contracter un pareil emprunt, regrette de ne pouvoir faire exécuter ces travaux et se voit forcé de retirer les plans qu’il avait présentés. »
  53. Le 14 février, M. le sous-préfet en date du 19

    novembre dernier a présenté le projet pour la construction de la maison d’école à Pont Trambouze. Le conseil municipal de Mardore considère : « que cette section va être érigée sous peu en commune, le projet de loi à ce sujet a été déposé sur le bureau de la chambre des députés il y a environ deux mois, cette section une fois érigée en commune aura besoin d’une mairie qui trouvera sa place dans la maison d’école à construire, ce que le projet actuel ne peut pas comporter. En outre vu la crise intense qui sévit sur le tissage à la main dans notre commune, le conseil municipal croit de son devoir de restreindre les dépenses nécessaires il est vrai, mais qui peuvent attendre la reprise des affaires. Vu les charges que la population supporte en ce moment de cette crise industrielle et agricole. A l’unanimité de ses membres présents, le conseil municipal pour les motifs ci-dessus maintient sa délibération du 8 novembre dernier. »
  54. Le 11 avril, Dans l’attente de la construction de nouveaux

    bâtiments lorsque la commune sera créée, la municipalité approuve le loyer passé avec Mr Dechavanne propriétaire à Pont Trambouze pour la location d’une maison d’habitation servant d’école de filles pour cette paroisse. De plus l’instituteur de Pont Trambouze se trouverait sans logement à la rentrée des classes au mois de novembre. Dans le même temps, M. Monny, instituteur en poste à Pont Trambouze depuis 1879, a acheté pour un montant de 103.75Fr d’objets et mobiliers pour l’école. Aujourd’hui, il en demande le remboursement. Le conseil considère que : « M. Monny, instituteur à Pont Trambouze n’a jamais été autorisé à faire cette dépense. Considérant que depuis 1879, époque où il aurait fait ces achats, il n’a jamais informé l’administration, si ce n’est au mois de janvier 1886 pour la première fois. Sous le bénéfice de ces observations. Le conseil municipal à l’unanimité des membres présents, rejette cette note et refuse formellement d’en payer le montant. »
  55. 1ère Naissance dans la commune de Pont Trambouze en 1886

    (registre des naissances) L’an mil huit cent quatre-vingt-six et le trois du mois de juin à six heures du soir, par devant nous maire, officier de l’état civil de la commune de Pont Trambouze, canton de Thizy, arrondissement de Villefranche, département du Rhône, est comparu le sieur Chollet Jean, âgé de quarante-quatre ans , tisseur demeurant à Pont Trambouze, lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin, né le trois juin, à sept heures du matin en sa demeure de lui et de son épouse, Claudine Marie Brat, âgée de trente et un ans, auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Justant Alexandre , lesdites déclarations et présentations faites en présence de Coillard Claude Marie Eugène, âgé de quarante-neuf ans, tisseur et de Murat Louis Ferdinand, âgé de quarante-cinq ans, cardeur, tous deux demeurant à Pont Trambouze et ont le père et les témoins signé avec nous le présent acte après lecture faite.
  56. 1ère publication le 30 mai 1886 L’an mil huit cent

    quatre-vingt-six, le trente du mois de mai à sept heures du matin, nous soussigné, maire, officier de l’état civil de la commune de Pont Trambouze, canton de Thizy, arrondissement de Villefranche, département du Rhône, avons affiché pour la première fois au lieu ordinaire de publication, qu’il y a promesse de mariage entre Gagnon Julien, demeurant à Marnand, canton de Thizy Rhône, fils majeur et légitime de Jean Marie, tisseur, demeurant audit lieu et de Marie Auclaire, son épouse, d’une part. Et demoiselle Claudine Marie Brossette, tisseuse, fille majeure et légitime des défunts Jean Marie et de Germaine Vaginay, tous deux décédés à Lagresle, canton de Belmont, Loire, de quoi nous avons dressé le présent acte. 2ème publication le 6 juin 1886 L’an mil huit cent quatre-vingt-six, le six du mois de juin à sept heures du matin, nous soussigné, maire, officier de l’état civil de la commune de Pont Trambouze, canton de Thizy, Rhône, arrondissement de Villefranche avons publié et affiché pour la deuxième fois qu’il y a promesse de mariage entre Gagnon Julien, demeurant à Marnand, canton de Thizy Rhône, fils majeur et légitime de Jean Marie, tisseur, demeurant au même lieu et de Marie Auclaire, son épouse, d’une part. Et demoiselle Claudine Marie Brossette, tisseuse, fille majeure et légitime des défunts Jean Marie et de Germaine Vaginay, tous deux décédés à Lagresle, canton de Belmont, Loire, de quoi nous avons dressé le présent acte.
  57. 1er Mariage dans la commune de Pont Trambouze en 1886

    L’an mil huit cent quatre-vingt-six (1886) et le trois du mois de juin par devant nous maire, officier de l’état civil de la commune de Pont Trambouze, canton de Thizy, arrondissement de Villefranche, département du Rhône, sont comparus en notre maison commune GAGNON JULIEN, âgé de vingt-six ans, tisseur, demeurant à Marnand, né à Marnand, département du Rhône, le treize juillet (1860)mil huit cent soixante ainsi qu’il en résulte de l’acte de naissance qu’il a produit et qui sera annexé au présent acte mariage, fils majeur et légitime de JEAN MARIE GAGNON âgé de cinquante-deux ans, tisseur, demeurant à Marnand et de MARIE AUCLAIRE âgée de cinquante-un ans, ménagère, tous deux présents et consentants. Et demoiselle CLAUDINE MARIE BROSETTE âgée de vingt-trois ans, tisseuse, demeurant à Pont Trambouze, née à Lagresle le trois octobre (1863) mil huit cent soixante-trois ainsi qu’il en résulte de l’acte de naissance inscrit sur les registres et dont nous nous sommes fait représenter l’original, fille majeure des défunts JEAN MARIE BROSETTE décédé le deux février (1878)mil huit cent septante-huit et de GERMAINE VAGINAY, décédée le quatre octobre (1863)mil huit cent soixante-trois, agissant de son plein droit, lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage projetée entre eux ……
  58. 1er Mariage dans la commune de Pont Trambouze en 1886

    …et dont les publications ont été faites devant la porte de notre maison commune savoir : la première le trente du mois de mai(1886) mil huit cent quatre-vingt-six à sept du matin, la seconde le six du mois de juin de la même année, à sept heure du matin. Aucune opposition audit mariage ne nous ayant été signifiée et sur notre interpellation les futurs époux ayant déclaré qu’il a été fait à la date du trente mai de l’année courante un contrat de mariage par Mr Antoine Victor Bernard notaire à Thizy faisant droit à la réquisition ci-dessus, nous avons donné lecture du chapitre VI du titre civil, intitulé du mariage et demandé au futur époux et à la future épouse s’ils veulent se prendre pour mari et femme, chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous déclarons, au nom de la loi, qu’ils sont unis par le mariage. De quoi nous avons immédiatement dressé le présent acte en présence de BROSETTE CLAUDE MARIE, âgé de trente-trois ans, tisseur, premier témoin, de BROSETTE MARIE ANTONIN âgé de vingt-huit ans, tisseur, second témoin tous deux demeurant à Lagresle, Loire, GAGNON PIERRE BENOIT âgé de vingt-trois ans, tisseur, demeurant à Marnand Rhône et de BROSETTE ALPHONSE âgé de vingt-cinq ans, militaire à Brives, Corrèze, lesquels l’ont signé avec nous et les parties contractantes après lecture faite. Signés par : Gagnon, Brossette, (moins la mère qui ne sait pas signer). Et Mr le maire MONCORGE
  59. 1er décès dans la commune de Pont Trambouze en 1886

    L’an mil huit cent quatre-vingt-six, le vingt-neuf du mois de juin à quatre heures du soir, nous soussigné, maire, officier de l’état civil de la commune de Pont Trambouze, canton de Thizy, arrondissement de Villefranche, département du Rhône, est comparu le sieur Gaidon Frédéric Joseph , âgé de vingt-six ans , tisseur, lequel nous a déclaré que son enfant du sexe féminin, né à Mardore le vingt-huit décembre mil huit cent quatre-vingt-cinq, de lui et Antonia Angélique Chavanis son épouse, à laquelle enfant il avait donné les prénoms de Marie Julie est décédée au domicile de ses père et mère en ladite commune, lieudit Vif Cœur, ce vingt-neuf juin à midi un quart, âgée de six mois et un jour. Lesdites déclarations ont été faites en présence de Chervier Louis, fileur,âgé de trente-huit ans et de Couturier Léonard, tisseur, âge de trente-trois ans , tous deux demeurant en ladite commune, après nous être assuré du fait, avons dressé le présent acte et ont signé avec nous les déclarants après lecture faite.
  60. 9 décès dans la commune de Pont Trambouze en 1886

    Enfant décédé à la naissance
  61. Les maires de la commune Henri MICHALOT Placide DECHAVANNE Pierre

    François MONCORGE Nestor MONGORGE Jean Pierre BORLAND Nestor MONGORGE Henri MICHALOT Jean POYET Alphonse MATRAY Victor MUGUET Placide DECHAVANNE 1886 1900 1908 1912 1913 1930 1935 1941 1944 1900 1908 1912 1913 1930 1935 1941 1944 1950 Maire par intérim de juillet 41 à mars 44 Elu en novembre
  62. Les maires de la commune Bernard PILON David GIANONE Aimé

    GIANONE Joseph VERCHERE Aimé CHRISTOPHE Joseph VERCHERE Paul-Alfred SETZER Fernand BUFFIN Aimé GIANONE Bernard PILON David GIANONE 1950 1966 1971 1983 1989 1994 2008 1966 1971 1983 1989 1994 2008 Interruption de son mandat
  63. PONT TRAMBOUZE Pont Trambouze est le 5 171ème village de

    France par sa population. La surface est de 4Km2 et la densité de sa population est de 128,00 habitants au km2. La population de Pont Trambouze est actuellement de 491 habitants, en baisse de 38% par rapport à 1968. La population composée de 248 femmes et de 243 hommes. La structure familiale des habitants de Pont Trambouze. 219 habitants sont mariés - 135 sont célibataires, - 40 sont veufs - 33 sont divorcés. Le nombre de familles à Pont Trambouze est de 160 : - 80 sont des couples sans enfants - 28 familles ont un enfant - 32 familles ont deux enfants - 4 familles ont trois enfants.
  64. La création d'entreprises dans la ville de Pont Trambouze sur

    la dernière année : - 1 entreprise industrielle. - 2 entreprises de transport ou de service. - 1 commerce. - 3 créations en entreprises individuelles et de 3 créations en auto entrepreneur sur l'année. L'évolution sur 5 ans de la création d'entreprises dans la ville de Pont Trambouze est la suivante : - 2010 : 4 créations - 2009 : 5 créations - 2008 : 3 créations - 2006 : 2 créations. L'espérance de vie des entreprises à 5 ans dans la ville de Pont Trambouze est en moyenne de 68,42 % Ces chiffres donnent un bon aperçu de la solidité économique de la ville de Pont Trambouze. Les entreprises de Pont Trambouze sont au nombre de 36 dont 32 ont leur siège social dans cette ville : - 9 établissements industriels. - 6 entreprises de construction. - 11 entreprises de transport ou de service. - 8 établissements dans le domaine du commerce. - 2 établissements publics Informations prises sur le site :