de Jean d’Harcourt, le compagnon d’armes et l’ami de saint Louis. Robert d’Harcourt († 1315), baron de Saint-Sauveur, conseiller de Philippe III le Hardi et de Philippe IV le Bel, ambassadeur à Rome en 1288, évêque de Coutances (1291) Raoul d’Harcourt († 1307), chanoine de Paris (1305), conseiller de Philippe IV le Bel, aumônier de Charles de Valois De gueules à deux fasces d’or
de Clément V (juin 1313), fut placée dès l’origine sous l’invocation de saint Louis. Quant au collège, il fut établi rue de la Harpe, n° 94, et destiné à recevoir quarante boursiers normands, dont douze théologiens et vingt-huit artiens.”
de la peste qui sévissait à Paris et donna aux pensionnaires de la province qui en avaient besoin de quoi faire leur voyage. [...] Quant à lui, il resta à Paris et ne voulut pas quitter son poste. Il fit de même pendant les troubles de la Fronde et reçut à Harcourt les élèves des autres collèges que les maîtres avaient désertés. Cette générosité lui coûta trente mille livres.”
tragédie en trois actes, de la Mort de Jules César [...] En un mot, elle n’est point faite pour le pub- lic. Je l’avais confiée, il y a deux ans, à MM. de XXX, qui la représentèrent, et qui eurent la fidélité de n’en garder aucune copie. J’ai eu, en dernier lieu, la même confiance dans M. l’abbé Asselin, proviseur d’Harcourt, que j’aime et que j’estime; mais il n’a pu, malgré ses soins, empêcher que quelqu’un de son collège n’en ait tiré une copie. Voilà la tragédie aujourd’hui imprimée, à ce que j’apprends, pleine de fautes, de transpositions, et d’omissions considérables. On dit même que le professeur de rhétorique d’Harcourt, qui était chargé de la représentation, y a changé plusieurs vers.” Voltaire à l’abbé Desfontaines, 7 septembre 1735
ou écoles publiques de Paris.” ”Pendant quelque temps, les bâtiments furent convertis en prison. On y établit ensuite, sous la direction de Lanjuinais, une académie de législation qui n’eut et ne pouvait avoir qu’une existence éphémère.” Entre temps, le collège d’Harcourt sert de caserne en 1796. En 1798, les bâtiments et les terrains sont mis en vente par lots.
impériale: ses bâtiments avaient été démolis, mais le 21 mars 1812, Napoléon décréta qu’ils seraient reconstruits pour une population de quatre cents élèves internes. Toutefois le nouveau collège ne comprenait pas seulement l’ancienne maison d’Harcourt; il s’étendait aussi sur l’emplacement de plusieurs autres anciens collèges.”
1er, et les travaux de reconstruction ne furent commencés qu’en 1814. Ils durèrent six ans, et l’établissement moderne, le lycée impérial Saint-Louis, fut ouvert au public le 1er octobre 1820”
du monarque qui mérita d’associer sa renommée littéraire à celle de Léon X; et qui par la splendeur et l’utilité de ses monumens a préparé les deux plus beaux règnes de la monarchie, ceux de Henri IV et de Louis XIV, le nom enfin du monarque, restaurateur des let- tres, François Ier. C’est celui que j’ai l’honneur de proposer pour l’ancien collège d’Harcourt.” Jean-Augustin Amar du Rivier, lettre au Moniteur du 17 août 1820
été affecté plus spécialement à un enseignement scientifique conçu dans le but de préparer aux écoles du gouvernement. Il a des divisions distinctes pour la préparation aux Ecoles polytechnique, normale, centrale, forestière, de Saint-Cyr et navale. Etablie à la rentrée d’octobre 1865, la nouvelle organisation a déjà fait ses preuves.” Augustin Boutan physicien, proviseur de 1865 à 1868
ancien élève et directeur des Beaux-Arts ↬ Éducation de Saint Louis, Paul Nanteuil ↬ Saint Louis approuvant les plans de l’hospice des Quinze-Vingts, Victor-François-Éloi Biennoury ↬ Saint Louis rendant la justice sous le chêne de Vincennes, Gustave-Adolphe Chassevent-Bacques ↬ Mort de saint Louis, Charles Porion