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Let's Fix The Stupid Job Crisis Ourselves (trad...

Let's Fix The Stupid Job Crisis Ourselves (traduction)

Les indépendants et le coworking détiennent les clefs pour régler sérieusement cette crise de l'emploi. Tony Bacigalupo nous montre ici comment.

Nicolas Bergé

November 12, 2012
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Transcript

  1. Réglons nous-même cette stupide crise de l’emploi. Sérieusement, ceci commence

    à m’exaspérer. Translated and adapted by Nicolas Bergé from Tony Bacigalupo’s “Let’s fix the stupid job crisis ourselves” (http://nwc.co/projects/letsfixthestupidjobcrisis/)
  2. Le contrat social entre employeurs et employés est rompu. Auparavant

    cela fonctionnait ainsi: va à l’école, travaille dur, accomplis les tâches qu’on te donne. En échange et en guise de sécurité, tu recevras un emploi salarié. Nous sommes allés à l’école. Nous avons travaillé dur. Mais cette sécurité a disparu.
  3. Pourquoi cela est-il arrivé ? Les raisons sont nombreuses. Délocalisation.

    Automatisation. Avancées technologiques. Changements économiques. Avoir un emploi, de fait, est de moins en moins perçu comme travailler en permanence et toute sa vie pour la même entreprise au même endroit. Beaucoup continuent à se comporter comme si c’était encore le cas, mais il est assez clair que cela ne fonctionne plus ainsi.
  4. Près de la moitié (40 %) des diplômés ne trouvent

    pas d’emploi. Et pour ceux contractant des dettes pour leurs études, cela rend les choses encore plus effrayantes.
  5. Les Baby-Boomers quittent de plus en plus tard le marché

    de l’emploi. Soit à cause de la législation, soit par nécessité, soit tout simplement parce qu’ils désirent continuer à faire ce qu’ils font.
  6. Ce segment représente les employés traditionnels. À gauche toute se

    trouve l’employé idéal: 30 ans d’ancienneté dans la même entreprise.
  7. Ce segment représente ceux qui créent et dirigent des entreprises

    à fort potentiel de croissance. PDGs. Fondateurs. Ceux qui emploient, ou désirent employer, le segment de gauche, à l’autre bout de la barre. À droite toute se trouve... disons qu’il s’agisse de Xavier Niel.
  8. J’ajoute que ceci n’est sans doute pas (encore) à l’échelle...

    Aidez-moi avec de meilleurs chiffres si vous les possédez.
  9. Entre les deux se trouvent ceux... qui sont entre les

    deux. Entrepreneurs. Freelances. Dirigeants de petites entreprises. Ceux qui ne rentrent pas facilement dans les deux autres segments.
  10. Ce sont ceux qui ne dépendent pas d’un seul employeur,

    ni d’investisseurs ou d’actionnaires.
  11. Une part importante du discours sur la création d’emploi se

    concentre sur le segment de gauche. Remettre les gens au travail. Évident, non ?
  12. Mais ça ne nous est pas super utile, puisqu’il n’y

    a pas grand chose que nous puissions faire dans ce cas. Nous ne pouvons pas forcer les entreprises à embaucher de nouveau.
  13. Beaucoup d’attention se porte sur le segment de droite. La

    logique est implacable: créer plus d’emploi en créant plus de créateurs d’emploi ! Plus de startups = plus d’emplois. Oui ?
  14. Le nombre de personnes réussissant à créer des grandes entreprises

    change très peu, malgré tous les efforts mis en oeuvre.
  15. Devons-nous donc attendre sur le bas côté jusqu’à ce que

    les futurs Xavier Niel apparaissent et se décident à nous employer ?
  16. Qu’en est-il de ceux qui sont au milieu ? Quelle

    est leur histoire ? Nous savons très peu de choses sur eux. Regardons encore de plus près.
  17. Ceux à gauche du segment offrent leurs services aux employeurs

    traditionnels, de manière, disons, plus ponctuelle. Ce groupe grandit considérablement.
  18. Ceux à droite du segment sont à la tête des

    PME. Ces entreprises gagnent de l’argent en fournissant biens et services. Elles ne font pas des milliards, n’emploient pas non plus des milliers, mais elles gagnent suffisamment pour employer ceux utiles à son développement. Ce groupe grandit également.
  19. Travailler se fait de plus en plus sur Internet. C’est

    de plus en plus quelque chose qui peut se faire de n’importe où. Donc le télétravail et la prospection deviennent des pratiques plus aisées, tandis que travailler en continu dans un seul et même lieu devient de moins en moins nécessaire.
  20. Internet est un lieu fantastique pour créer, vendre et plus

    généralement faire quelque chose et y gagner de l’argent. Donc la ligne entre faire des affaires et créer son affaire est de plus en plus floue. Qui aujourd’hui n’a jamais acheté ou vendu quelque chose en ligne, hein ?
  21. Ces personnes comptent sur elles-même. Elles gagnent leur vie en

    faisant quelque chose. Elles utilisent facilement les technologies récentes. Ceci semble être un bon début !
  22. Ce qui veut dire qu’en tant qu’indépendant, tu es capable

    de CRÉER de la valeur en travaillant tel que tu le fais.
  23. (D’après ce que j’ai compris, offrir quelque chose de valeur

    et être récompensé pour cela est à peu près la manière dont une économie fonctionne a priori.)
  24. Donc lorsque des personnes te paient pour un bien créé

    ou un service offert, il se trouve que tu participes aussi à la croissance de l’économie. Pas mal du tout ! Dans ce cas, qu’est-ce qui empêche plus de personnes de faire cela ?
  25. Le premier enjeu est la prise de conscience. Beaucoup n’ont

    pas l’habitude de croire qu’une voie indépendante est une option viable.
  26. Le deuxième enjeu est la peur. Travailler pour soi signifie

    que tu ne jouis pas des structures de soutien du salariat. Ça signifie également que tu es responsable. Sur tous les plans. Et c’est très effrayant.
  27. Le troisième enjeu est le soutien. Si tu cherches un

    travail ou si tu crées une startup, il existe beaucoup de structures qui t’aideront à trouver ta voie. Mais démarrer tout seul ? Pas tellement.
  28. En fait, ça a déjà commencé. De nouvelles communautés d’indépendants

    émergent un peu partout. Ce serait de parfaits points de départ pour se rassembler et travailler ensemble sur ces questions. (Il s’agit d’espaces de coworking.)
  29. Donc nous avons un moyen d’envisager le travail qui permet

    aux personnes de créer de la valeur pour eux-même dans des termes qu’ils définissent eux-même. Nous avons les prémices d’une structure de soutien locale. Nous avons une idée précise des blocages en présence.
  30. Est-il possible d’inspirer un nombre suffisant de personnes à créer

    leur propre emploi pour enrayer sérieusement cette crise ?
  31. Il ne s’agit pas d’en faire toute une histoire au

    début. Cela peut démarrer petit. Cela peut être un passe-temps.
  32. Il n’est pas nécessaire que cela fonctionne pour tout le

    monde. Il n’est pas nécessaire que cela fonctionne pour la majorité.
  33. Ce serait dommage de passer le peu de temps que

    nous avons à se faire du souci pour un travail que nous ne voulons pas.
  34. Nous pouvons envisager notre travail non pas comme une corvée

    à éviter, mais comme une chose dont il faut se féliciter.
  35. Ceci n’a rien d’un plan définitif. C’est tout juste une

    idée. Un point de départ. Questionnez-le. Entrez en désaccord avec lui. Mais parlons-en.
  36. Rejoignez un groupe local ou une communauté de coworking qui

    vous est proche. Si rien qui existe ne correspond à vos besoins, trouvez ceux qui ressentent la même chose et créez-en un.
  37. Ces questions ne vont pas se régler d’elles-même. Ces questions

    vont se régler parce que nous les réglerons.
  38. Un travail n’est pas quelque chose que nous obtenons. Un

    travail est quelque chose que nous faisons.
  39. Liens vers les slides de Tony et plus: nwc.co/letsfixthestupidjobcrisis Références:

    nwc.co/job-crisis-references Obtenez les avancées par email: nwc.co/job-crisis-list et traduites par moi-même
  40. “I have some time, and if I use it well,

    it will be enough.” - Amit Gupta Entrepreneur, Leukemia survivor, and inspiration to many
  41. Ressources additionnelles: Page 6 - http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/le-chomage-depasse-10-les-jeunes-diplomes-en- premiere-ligne-501243 Page 7 -

    http://www.rhperformances.fr/spip.php?article146 Page 22 - http://www.lenouveleconomiste.fr/lesdossiers/creation-dentreprise-le-statut-de-travailleur-independant/