sismique - Contexte minier - Surveillance microsismique : pourquoi et où ? - La crise de novembre 2012 - Réseaux temporaires post-crise (2013–2014) - Sismicité du secteur Fuveau Ouest - La crise de décembre 2014 - Répartition temporelle et corrélations avec le niveau d’ennoyage - Mécanismes de déclenchement de l’activité sismique - Conclusions
PROVENCE Gisement de Lignite exploité dans le Fuvélien (-75 Ma) : 14 km x 10 km 1ères exploitations : XVème siècle 1ères exploitations souterraines : XVIIème siècle 7 couches exploitées allant de 1 à 5 m Pendage 10-15° Plusieurs méthodes d’exploitation : chambres et piliers, >1976 longues tailles foudroyées Alimentation en eau : 12 à 14 Mm3 / an Arrêt : Février 2003 > montée de la nappe minière (de -760 m) 116 Mt extraites > 41 Mm3 vides résiduels
l’aléa mouvement de terrain dans les anciennes exploitations par chambres et piliers du bassin minier Au vu des enjeux présents en surface, la surveillance des anciens travaux en couche Grande Mine, située entre 50 et 250 m de profondeur, s’est avérée nécessaire. La gestion opérationnelle de la surveillance par le réseau permanent est réalisée par l’INERIS depuis 2007. ALEA MVT > ZONES SURVEILLEES
1,4 Pendage NE de l’ordre de 45° Profondeur comprise entre 400 m et 800 m sur environ 250 m d’épaisseur sous les travaux miniers Evénements plus profonds et plus forts de direction antithétique avec un pendage plus marqué (~80°)?
le temps (Utsu, 2002) Séquence de séismes de type « chocs principaux – répliques successifs » 4 périodes d’activité du 1er au 3 décembre : 1er/12 16h29 (choc principal) ; 2/12 13h35 ; 3/12 08h03 et 18h55
BRGM, INERIS, METEO FRANCE) Délai de l’ordre d’une dizaine de jours après le pic de pluie efficace sur les crises de juin 2010, novembre 2012 et décembre 2014 Juin 2010 Décembre 2014 Novembre 2012 (27) (76) (52)
d’un catalogue et cartographie de la sismicité sur le secteur de Fuveau Ouest depuis 2013 grâce au réseau temporaire avec une incertitude des localisations de la centaine de mètres au maximum - Sismicité en crises (2010, 2012, 2014) se trouve sur un secteur très délimité avec une extension elliptique dont le grand axe de direction NO-SE est de l’ordre de 500 m et le petit axe de l’ordre de 250 m. - Présence d’une zone active (faille ou système de failles) de direction NO- SE et de pendage 45° vers le nord-est sous les travaux miniers. L’activation de l’ensemble de la zone conduirait à une M3 - Le déclenchement de l’activité est fortement favorisé, voire nécessite la présence de la nappe minière à une cote aux alentours de -10 m NGF, avec des fluctuations de l’ordre d’une vingtaine de mètres depuis juin 2010. Ce bruit de fond sismique semble migrer au gré de l’avancée ou du retrait de la nappe minière dans les travaux miniers. Mais, dans le cas de la crise de début décembre 2014, le processus de propagation de l’activité sismique (sur quelques jours) semble moins dépendant de la remontée de la nappe à court terme et dépend probablement plus du processus de rupture au niveau de la faille
pics de pluie efficace ont un fort impact sur le déclenchement des crises sismiques très localisées du secteur de Fuveau ouest très probablement à rattacher à l’activité d’une faille. Ce déclenchement s’est produit après un délai de l’ordre d’une dizaine de jours après le pic de pluie efficace sur les crises de juin 2010, novembre 2012 et décembre 2014. - Il devrait être possible de mieux anticiper les périodes d’activité à venir potentiellement ressenties par les populations riveraines. Des travaux supplémentaires seront à réaliser pour évaluer les mécanismes mis en jeu à la source pour préciser notamment le mouvement de la faille.