Leçon 4-4

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1. 4.4 Les subordonnées complétives – 1/4 I. Les verbes introducteurs du subjonctif 1. Les verbes qui commandent le subjonctif sont dits subjectifs : Je voudrais qu’il vienne. (attitude personnelle face à la réalité) Au contraire, ceux qui commandent l’indicatif sont dits objectifs : Je sais qu’il viendra. (connaissance fiable de la réalité) 2. Les subordonnées conjonctives (introduites par QUE) qui servent de complément d’un verbe (C.O.D.), d’un nom ou d’un adjectif sont dites complétives. Les verbes subjectifs expriment : a. le désir : Je veux, j’aimerais, je préfère, je souhaite, j’ordonne, j’exige… qu’il vienne. SAUF espérer qui prend le futur : J’espère qu’il viendra
2. 4.4 Les subordonnées complétives – 2/4 b. L’obligation : Il faut, il vaut mieux, il est nécessaire, il est urgent… qu’il vienne c. l’émotion : Je suis content, il est triste, il est dommage, tu as peur… qu’il vienne mais pas la sensation : Je vois, je constate, je sens, j’observe … qu’il vient/est venu/viendra. d. la possibilité : Il se peut, il semble, il n’est pas impossible, je doute… qu’il vienne. mais pas la probabilité: Il est probable, je crois, il me semble, je parie … qu’il vient/est venu/viendra. ni la certitude: Il est évident, je ne doute pas, je pense … qu’il vient/est venu/viendra.
3. 4.4 Les subordonnées complétives – 3/4 II. Autres cas 1. En général, quand le verbe introducteur est à la forme négative ou interrogative, le verbe de la complétive est au subjonctif : Je pense qu’il viendra. ≠ Je ne pense pas qu’il vienne. Je pense que les extraterrestres sont parmi nous. ≠ Penses-tu que les extra-terrestres soient parmi nous ? SAUF si le verbe introducteur exprime une conviction Crois-tu que tu as fait un bon travail ? Exercice d’application 1 (cliquer ci-dessous) ↓ ↓ ↓ Vidéo: Usages du subjonctif (début – 4:12) ↓ ↓ ↓ (cliquer ci-dessous)
4. 4.4 Les subordonnées complétives – 4/4 2. Lorsque le sujet de la subordonnée est le même que celui de la principale, on utilise l’infinitif : Je désire que je vienne. › Je désire venir. 3. Quand la subordonnée suit un nom ou un adjectif, il faut insérer la préposition DE : Je suis content que je vienne. › Je suis content de venir. Tu as envie que tu viennes. › Tu as envie de venir Exercice d’application 2 (cliquer ci-dessous) ↓ ↓ ↓