Source: Voltaire, 1694-1778., [1734], Lettres Philosophiques: et écrivain élégant, et ce qui est encore plus étonnant, c'est qu'il vivoit dans un siécle où l'on ne connoissoit guéres l'art de bien écrire, encore moins la bonne philosophie. Il a été, comme c'est l'usage parmi les hommes, plus estimé après sa mort que de son vivant: ses ennemis étoient à la cour de Londres, ses admirateurs étoient dans toute l'Europe . Lorsque le marquis d'Effiat amena en Angleterre la princesse Marie , fille de Henri Le Grand , qui devoit épouser le prince de Galle , ce ministre alla visiter Bacon , qui alors étant [Page Link] Target: Voltaire [François Marie Arouet], [1733], Voltaire to Pierre Robert Le Cornier de Cideville: afin que je puisse faire l'errata, et marquer les endroits qui exigeront des cartons. Je prévoy qu'il y en aura baucoup. Je me souviens entre autres de cet endroit à l'article Bacon, Ses ennemis étoient à Londres ses admirateurs . Il y a, ou il doit y avoir dans le manuscript, Ses ennemis étoient à la cour de Londres, ses admirateurs étoient dans toutte l'Europe 2 . De pareilles fautes, quand elles vont à deux lignes, demandent absolument des cartons. De plus [Page Link] ________________________________________ 2. Source: Voltaire, 1694-1778., [1734], Lettres Philosophiques: la seconde par son rang, est la premiere par son crédit. Les seigneurs et les évêques peuvent bien rejetter le bill des communes pour les taxes; mais il ne leur est pas permis d'y rien changer; il faut ou qu'ils le reçoivent ou qu'ils le rejettent sans restriction. Quand le bill est confirmé par les lords et aprouvé par le roi, alors tout le monde paie, chacun donne non selon sa qualité (ce qui est absurde,) mais selon son revenu; il n'y a point de taille ni de capitation arbitraire, mais une taxe réelle sur les terres . Elles ont toutes été évaluées , sous le fameux roi Guillaume III et mises au-dessous de leur prix. La taxe subsiste toujours la même quoique les revenus des terres aïent augmenté, ainsi personne n'est foulé et personne ne se plaint. Le païsan n'a [Page Link] Target: Jean François Gamonet, [1764], Jean François Gamonet to Voltaire: 2 Tom. 8, page 248, Sur le Gouvernement Anglois ‘Un homme, parcequ'il est noble ou Prêtre, n'est point icÿ exempt de payer Certaines taxes. Quand le Bil est Confirmé par les Lords et aprouvé par le Roÿ, alors tout le monde paÿe, Chacun donne, non selon sa qualité, ce qui seroit absurde, mais selon son Revenu. Il n'y a point de taille nÿ de Capitation arbitraire, mais une taxe réelle sur les terres .’ 3 Tom. 8, page 26 ‘Les Impôts sont nécessaires, La meilleure manière de les lever est Celle [Page Link]