Le Yoga fait partie des CAM (Complementary Alternative Medicine), catégorie ‘thérapies corps-esprit’. Yoga = union du corps et de l’esprit, pratique millénaire, vient de l’Inde. Les études sur le yoga mentionnées dans l’article sont faites sur des patients qui pratiquent plusieurs heures par jour en Inde or chez nous c’est 1 heure par semaine le plus souvent…. Donc études biaisées. Intérêt de l’article : 70 références bibliographiques. Yoga : 8 items développés (respiration, postures, méditation). Chaque chose agit à son niveau. Yoga fait baisser fréquence cardiaque et respiratoire, la PA = cohérence cardiaque. Fait baisser l’IMC. Sert dans différentes maladies neurologiques : épilepsie, SEP, Parkinson… Epilepsie problème d’échantillons, 20 patients seulement. Les patients sont mieux, font moins de crises et prennent moins de traitement. Parkinson : ils bénéficient tous les pts d’une prise en charge non médicamenteuse, éducation thérapeutique avec Yoga (ex de l’hôpital d’Aix, méditation MBCT à la Timone). Discussion dérivant ensuite sur les méthodes de soin alternative dérivant du Yoga ou non: Méditation, hypnose, avec la problématique du coût (jusqu’à 70€ la séance selon les endroits). Certains centres hospitaliers comme Aix avec V. Assuerus pour les céphalées proposent de l’hypnose gratuite. EMDR (mouvements rapides) peuvent aussi aider. Mouvements oculaires rapides, ressemble à hypnose, aide sur le stress post-traumatique. Hypnose fait travailler sur l’imagerie mentale positive or avec EMDR on part du traumatisme. SEP et Yoga : plusieurs études faites mais difficile en double aveugle. L’effet ressortait pas par rapport à d’autres études étudiant le sport pour améliorer la fatigue par exemple. Mais améliore les troubles vésico-sphinctériens, une étude de 2014 mieux faite en terme de méthodologie étudie spécifiquement cet aspect (Patil et al, Effect of integrated Yoga on neurogenic bladder dysfunction in Complement Ther Med 2012) Remarque en vrac: Effet du stress post-traumatique? On peut suggérer ces pratiques à un certain type de patients (patient réceptif, désirant être acteur, hypersensibles aux médicaments). Effets à long terme? Remarque en vrac: Proposer la démarche, sans être prescripteur, en suggérant que cela peut apporter, ou au contraire répondre à leur démarche, leur implication. Recensement des praticiens sérieux à faire éventuellement. Dans les différentes CAM disponibles. Diffusion entre médecins possible sur un plan déontologique.