Défi VigicrUX Vigicrues.gouv.fr • Empathy Maps • Synthèse du profil des employés municipaux LES SERVICES TECHNIQUES DE LA MAIRIE ET DES EPCI PENSE FAIT RESSENT DIT PERÇOIT (5 SENS) • Ils sont directement au contact du terrain et font l’expérience de l’épisode de crise. • Ils s’appuient sur les recommandations des pompiers présents pour mener au mieux leur mission. • Ils reçoivent de l’information dy RDI pour agir au mieux et améliorer la gestion de crise. • Attitude de perception similaire à celle des riverains. • Collectent données de hauteurs et/ou de débits des stations de la commune ainsi que celles qui impactent la commune (en général en amont) sur Vigicrues. • Dès que la taille de la commune permet d’avoir un service technique étoffé, un agent est généralement chargé de s’informer à fréquence régulière en consultant les cartes de vigilance émanant de MétéoFrance. • Ce même agent collecte également des données en provenance d’échelles hydrométriques additionnelles installées sur la commune; données qu’il peut constater de visu ou de manière déportée sur un outil informatique si l’achelle est un dispositif connecté. • La veille météorologique de la commune se complète avec la consultation de de données pluviométriques et de lames de radars sur des sites météo annexes étatiques ou amateurs. • Un agent de la commune ou un des services de la commune esr généralement en charge du suivi des hauteurs et des débits d’eau (hors petites communes qui ne bénéficient pas de services techniques). Il s’agit très souvent d’un suivi quotidien assuré par le service en charge de l’urbanisme et/ou de l’environnement. VEILLE MÉTÉOROLOGIQUE. Cet agent s’appuie sur Vigicrues en tant que source d’information officielle et de référence pour les cours d’eau de sa commune et sur MétéoFrance pour la publication des cartes de vigilance. • Suivant la hauteur d’eau constatée, il enclenche un protocole. Il est possible que ce protocole soit enclenché en amont de l’alerte préfectorale reçue par le maire. Le cas échéant, l’alerte préfectorale amène les équipes à redoubler de vigilance jusqu’à ce qu’un premier seuil explicité dans le PCS soit franchi. • Suivant le niveau atteint, une alerte SMS est envoyée aux habitants qui ont préalablement accepté de communiquer leur numéro de téléphone à la mairie. • La police municipale est chargée de prévenir la population habitant dans un périmètre inondable revue à chaque franchissement de seuil de haueteur (et donc d’actions à entreprendre listées dans le PCS). Ils ont pour cela recours à une voiture sirène équipée de panneau d’affichage texte. La police municipale peut également, si besoin, faire du porte à porte dans certains quartier innaccessibles en voiture et/ou pour cibler des habitants plus fragiles (ex: les adresses des personnes âgées de la commune consignées dans le plan canicule). • Ils sont chargés d’appliquer concrètement le PCS et d’adapter les actions entreprses à chaque franchissement de seuil de hauteurs consigés dans ce plan (ouverture de salles des fêtes, gymnases pour accueillir le public, panneautage des routes, évacuation des berges et des parkings, fermeture des guets et des passerelles, etc). • En parallèle et souvent à compter du passage en vigilance orange, les services techniques se chargent de convoquer une cellule de crise communale autour du maire (Mairie, Police municipale, urbanisme, etc). • Sentiment d’urgence et de bouleversement du cours de la journée. • Les services techniques reçoivent le lot de frustration et l’expresion de détresse des riverains comme des automobilistes. • Stupéfaction identique à celle du grand public quant à l’ampleur des évènements. • Un sentiment de déprise pour certains agents municipaux puisque solon leur expérience, beaucoup ne maîtrise pas correctement la lecture des échelles d’enjeux. • Éviter les fausses alertes ou l’excès dans les actions entreprises par la mairie, qui pourrait nuire à long terme lorsquun évènement siilaire surviendra à nouveau. • Informent le maire sur les observations terrains par secteurs de la ville, et le conseillent pour appuyer ses prises de décision. • Informent les habitants sur les consignes de coportement et écoutent leurs préoccupation ainsi que leur coups de colère. Vigicrues.gouv.fr • Empathy Maps • Synthèse du profil du Maire LE MAIRE PENSE FAIT RESSENT DIT PERÇOIT (5 SENS) • Ne comprends pas pourquoi certaines infos communiquées par les autorités ne sont rendus accessibles qu’aux maires et non à l’ensemble de la population (ex: service Vigicrues Flash). • Pression. C’est lui qui a la responsabilité. Il faut passer l’alerte et s’assurer que cette alerte soit bien communiquer au citoyen quitte à ce que cela soit fait de manière maladroite ou dans la précipitation. • Manque de reconnaissance. Ne pas dormir de la nuit, se démener et se «faire engueuler» de toute part. • Un fort besoin d’information rassurante. Quelle est la tendance dans les heures à venir? Est-ce que la crise est sous contrôle et la gestion de la mairie à la hauteur ou est-ce qu’il faut plus de moyens humains? • Prend la décision de déclencher le PCS (Plan communal de Sauvegarde). • Se tient informé en temps réel sur Vigicrues. Il se tourne vers la préfecture en cas d’incompréhension ou de dissonance entre les données relevées sur Vigicrues et la réalité observée sur le terrain. • Fait publier des informations d’intérêt général sur le site de la mairie et/ou sur les réseaux sociaux, information actualisée de manière inégale suivant l’évolution de la situation. • Fait retransmettre systématiquement aux citoyens les infos communiquées par la Préfecture (ou obtenue par le biais d’un abonnement à un service privé ou public). • Alerte les équipes municipales et, dans certains cas, intercommunales pour les prévenir qu’un message • Avertissement reçu en direct via des services par abonnement (Vigicrues Flash principalement). • Notification synthétique d’alerte de la Préfecture contenant un point sur la situation, les causes de la crise inondation ainsi qu’une incitation à consulter Vigicrues pour s’informer sur l’évolution de la crise en temps réel. • Sollicitations des administrés partageant leurs inquiétudes et leurs observation à différents endroits de la ville et parfois en amont de la notification d’alerte. (Signaux faibles variables selon la taille de la commune, les petites communes où le lien entre le maire et ses administrés étant plus ténu et direct bénéficient davantage de cet effet). • Alerte locale via des systèmes de stations additionnelles financées par la mairie, les EPCI ou certains établissements comme les campings (Une alerte SMS est généralement envoyée simultanément au propriétaire du camping et au maire / Cette alerte est d’un niveau faible puisque les capteurs installés ne communiquent généralement pas la hauteur ni le débit de l’eau mais se contente uniquement d’envoyer une notification PUSH lorsqu’un seuil pré-calibré est atteint. • Installation d’échelles hydrométriques locales relevées périodiquement par les services techniques de la municipalité, à fréquence régulière ou suivant les évolutions météorologiques. • Échanges avec les techniciens GEMAPI compétents sur l’emprise territoriale de la commune. 02 Phase d’étonnements > Une quinzaine d’entrevues dans le courant de l’été. > Création de personas et receuils de verbatims.