En 2024, le commerce sera « unifié », « intégré », « hybride », « omnicanal » ou « phygital ». Ces différents termes sont tous récents mais de de plus en plus utilisés dans le domaine du marketing. Ils marquent la nécessité pour les marques et les enseignes de devoir compter à la fois sur les canaux physiques et digitaux, plus encore durant cette période sanitaire difficile.
A l’aube des années 2000, à l’heure où l’e-commerce semblait promis à un développement sans limite, la boutique semblait vouée à une disparition inéluctable. Il n’en a pourtant rien été.
Plus encore, en 2020, alors que le monde affrontait une pandémie sans précédent et se résignait à des confinements successifs, la migration accélérée des commerçants vers des plateformes de vente en ligne laissait présager la disparition inéluctable de la boutique. Il n’en est toujours rien.
En effet, la pandémie a accéléré la digitalisation des commerçants, particulièrement des plus petits, mais elle a aussi permis de comprendre que l’expérience de magasinage en boutique restait prisée par le client. C’est bien une combinaison du physique et du digital que le client réclame. En quelques sortes, il souhaite avoir le choix et pouvoir acheter où il veut, quand il veut et dans les conditions qu’il souhaite. Mais tout en ayant gardant une expérience harmonieuse avec la marque ou l’enseigne.
C’est le défi de l’hybridation des canaux de vente auquel les marques vont devoir apporter une réponse : En 2024, le retail sera omnicanal !