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Les mensonges de l’entrepreneur débutant

Les mensonges de l’entrepreneur débutant

Nous avons traduit et adapté une présentation remarquable (“les mensonges de l’entrepreneur débutant”) conçue par Bruno Wattenbergh. Nous vous détaillons ici quels sont les risques qu’un entrepreneur débutant peut représenter pour sa propre idée.

IntoTheMinds

March 18, 2021
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Transcript

  1. [email protected]
    www.IntoTheMinds.com
    ©2020
    Reproduction interdite
    Les « mensonges innocents »
    des candidats entrepreneurs … !
    Proposé par Bruno Wattenbergh
    Diffusé par IntoTheMinds sprl

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  2. Sommaire
    2
    • Executive Summary
    • Vous avez dit « mensonges innocents » ?
    • Pourquoi ces « mensonges innocents » ?
    • Vous avez dit « dissonance cognitive » ?
    • Vous avez dit « rationnel » ?
    • Les 16 mensonges de l’entrepreneur débutant
    • Vous avez dit « mensonge par omission » ?
    • Les 6 mensonges par omission de
    l’entrepreneur débutant
    • Conclusion
    Credits: Photo by Kolleen Gladden on Unsplash

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  3. Cette présentation a pour but de vous préparer personnellement à comprendre les enjeux liés à
    l’entrepreneuriat.
    En tant qu’entrepreneur débutant, vous êtes votre plus grand challenge ! Il vous faudra vous
    remettre, vous et vos idées, vos perceptions et vos convictions, en question. En effet, il n’est pas
    rare de voir des entrepreneurs passionnés se mentir à eux-mêmes et aux autres, que ce soit par
    manque de connaissance, voire sans même s’en rendre compte.
    Nous revenons dans cette présentation sur les affirmations erronées que de nombreux
    entrepreneurs débutants formulent tous les jours. L’objectif est de vous mettre en garde contre
    les « mensonges innocents » ou « par omission » qui pourront, à termes, porter préjudice à
    votre projet, notamment auprès des investisseurs, banques, etc. Nous revenons sur 16
    « mensonges innocents » et 6 « mensonges par omission » vous les détaillant afin que vous
    puissiez les déceler et les désamorcer.
    L’objectif final est, bien sûr, d’augmenter vos chances de
    succès en tant qu’entrepreneur débutant !
    Executive Summary
    3

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  4. Vous avez dit « mensonges
    innocents » ?
    4
    • Presque tous les candidats entrepreneurs
    font exactement les mêmes erreurs … et se
    mentent souvent … à eux-mêmes !
    • … alors qu’entreprendre, cela s’apprend : il y
    a des règles… des méthodes, … et un
    processus … qui diminue le risque d’échec …
    Credits: Photo by Jametlene Reskp on Unsplash

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  5. Pourquoi ces « mensonges innocents » ?
    5
    • Entreprendre, c’est changer de monde et
    devenir quelqu’un d’autre …
    • … penser & agir autrement …
    • La pratique entrepreneuriale aussi a évolué …
    en même temps que le monde … On
    n’entreprend pas aujourd’hui comme hier !
    • Enfin, nous n’avons pas vraiment une culture
    entrepreneuriale … et entreprendre n’est pas
    encore assez appris à l’école …
    Credits: Photo by Jon Tyson on Unsplash

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  6. Vous avez dit « dissonance
    cognitive » ?
    6
    • Léon Festinger : L’individu en présence de cognitions
    (connaissances, opinions ou croyances sur
    l’environnement, sur soi ou sur son propre
    comportement) et qui paraissent incompatibles entre
    elles créent un état de tension désagréable.
    • Mode de réduction de la dissonance cognitive : Dès lors,
    l’individu va mettre en œuvre des stratégies inconscientes
    visant à restaurer un équilibre cognitif.
    • Processus de rationalisation : L’une des stratégies pour
    réduire la dissonance cognitive consiste à modifier ses
    croyances, attitudes et connaissances pour les accorder
    avec la nouvelle cognition.
    Credits: Photo by Christophe Hautier on Unsplash

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  7. « Quand, lors de mes
    recherches, je découvres des
    éléments qui tendent à infirmer
    mes hypothèses de travail, je
    les note immédiatement … car
    ce sont celles que j’oublie les
    plus facilement ! »
    Vous avez dit « dissonance cognitive » ?
    7
    Charles Darwin sur les
    « dissonances cognitives » :
    Credits: Photo by Eric Prouzet on Unsplash

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  8. Vous avez dit « rationnel » ?
    8
    • Créer une entreprise est fondamentalement
    un acte irrationnel !
    • Un être 100% rationnel ne créera sans doute
    jamais son entreprise !
    • Les méthodes de « management classique »
    sont adaptées à un environnement stable …
    • Comment à la fois introduire de la rationalité
    et gérer l’ambiguïté et l’incertitude ?
    • Sans tomber dans la fausse sécurité du
    Business Plan théorique et rigide ?
    Credits: Photo by Chris Liverani on Unsplash

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  9. Mensonge n° 1 : « Mon idée est
    géniale ! »
    9
    • Oui et alors ?
    • Une idée n’a pas de valeur ou presque …
    • Chacun a des idées en permanence …
    • Ce qui a de la valeur, c’est une idée testée, validée, chiffrée, mise dans une
    perspective chronologique, actionnable avec de bonnes chances de succès
    … alors on peut parler d’une « opportunité entrepreneuriale ».
    • Tant qu’on a pas effectué la trajectoire pour transformer l’idée
    entrepreneuriale en opportunité entrepreneuriale … cette idée ne peut
    être géniale … ou en tout cas, personne ne peut le clamer !
    Credits: Photo by Jon Tyson on Unsplash

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  10. Mensonge n° 2 : « Je ne veux
    pas parler de mon idée de peur
    qu’on me la vole »
    10
    • Pas de problème … gardez la pour vous ☺ !
    • Encore une fois, une idée n’a pas de valeur tant qu’elle
    n’est pas « travaillée » et « partagée / confrontée ».
    • Si en l’évoquant simplement, quelqu’un risque de la copier et gagner de l’argent, c’est que
    n’importe qui pourra répliquer l’idée … demain ou après-demain !
    • Cela laisse aussi penser que le candidat entrepreneur est amoureux de son idée et la
    confrontera dès lors difficilement à la critique positive ou négative.
    • Beaucoup de gens vont ainsi rester des années avec leur idée sans jamais la transformer en
    entreprise ou en produit.
    • Demander un NDA à un coach / investisseur, comment voulez-vous qu’il gère ses activités : il
    voit des dizaines de dossiers par semaine et il a sans doute vu 5 idées comme la vôtre ces
    derniers mois ?
    Credits: Photo by Nelson Ndongala on Unsplash

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  11. Mensonge n° 3 : « J’ai le
    meilleur produit sur le marché »
    11
    • Le « meilleur produit » est une expression qui ne
    veut RIEN dire !
    • Le meilleur produit pour qui ? Pour quel segment
    de clients ?
    • Avec quelles caractéristiques : performance, sécurité, accès, service, expérience
    d’utilisation, personnalisation, … ?
    • A quel prix ? Avec quel business modèle ?
    • Avec quels services associés : accès, service après-vente, … ?
    • Il existe des centaines de segments de clients qui ont des besoins différents.
    Quelqu’un qui dit : « J’ai le meilleur produit sur le marché » n’a sans doute pas opéré
    de choix stratégiques et/ou ne connaît pas le marché.
    Credits: Photo by Florencia Viadana on Unsplash

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  12. Mensonge n° 4 : « Je n’ai pas de
    concurrents : personne ne fait
    ce que je fais ! »
    12
    • 99 fois sur 100, cela veut dire que l’entrepreneur n’a pas fait ses devoirs d’analyse et
    de segmentation de marché.
    • Mauvaise nouvelle, il n’y a pas que des concurrents, il y a aussi des substituts qui
    consomment le budget des consommateurs clients potentiels !
    • S’il a quand même raison, il est sans doute dans une niche où il n’y a que lui, ou
    presque, et la demande est pauvre !
    • Enfin, si c’est vrai, cela va empêcher ses bailleurs de fonds d’analyser et de
    comprendre l’attrait d’un marché (taille, croissance, …), le positionnement de la
    concurrence, les comptes des concurrents, etc.
    • Le plus souvent, ces paroles témoignent un amour du
    produit qui empêche de voir la concurrence.
    Credits: Photo by Makarios Tang on Unsplash

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  13. Mensonge n° 5 : « L’étude de
    marché confirme que mon
    entreprise sera un succès »
    13
    • Dans le meilleur des cas, une étude quantitative (questionnaire en ligne), souvent
    inadaptée à une start-up, avec des questions posées sans une identification
    préalable des hypothèses à infirmer / confirmer.
    • Une volonté de séduction et de se rassurer … pas de se challenger en testant les
    grandes hypothèses du business plan DANGER !
    • Créer une entreprise n’est pas un travail théorique de fin d’étude … c’est un sport de
    contact !
    • Quelle étude de marché ? 95 fois sur 100 une
    coûteuse étude théorique inintéressante réalisée
    exclusivement sur internet et sans aucune
    confrontation directe avec le client !
    Credits: Photo by Toa Heftiba on Unsplash

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  14. Mensonge n° 6 : « Ce marché
    est énorme : il suffit d’1% de
    part de marché et… jackpot ! »
    14
    • Si vous dites cela, vous n’avez probablement pas fait votre devoir consistant à identifier des
    marchés plus petits avec des besoins spécifiques que vous êtes capables de satisfaire : une niche
    assez petite pour que vous ne soyez pas trop en concurrence et assez grande pour être rentable
    et, si possible, une niche avec un potentiel de croissance pour vous permettre de grandir en
    même temps que cette niche (exemple de New Tree).
    • Si ce marché est si grand et en croissance :
    ➢ Il est d’office convoité par des acteurs existants, puissants et efficaces !
    ➢ Il attire un grand nombre d’entrants !
    ➢ Il est sans doute trop tard pour un « petit acteur » avec peu de moyens, cherchez
    plutôt un sous-segment adapté à vos compétences et à vos ressources !
    Credits: Photo by Clem Onojeghuo on Unsplash

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  15. Mensonge n° 7 : « Mes
    prévisions de chiffre d’affaire
    sont conservatives mais très
    prometteuse »
    15
    • C’est un élément piège du Business plan : trop faibles, ces ventes ne vont pas attirer les
    investisseurs et les banquiers ; trop élevées, elles vont immédiatement être discountées par les
    financiers. Donc « objectivez » & « testez » !
    • Pourquoi « conservatives » ? Décrivez-moi simplement comment vous allez générer des ventes,
    quelles sont vos hypothèses et comment avez-vous testé / validé celles-ci ?
    • Trop souvent, on fait face à un « processus de génération spontanée de chiffre d’affaire » dont
    le montant final « est dicté par le tableau Excel du plan financier !
    • Mais où est le processus de génération des ventes ? Quel est-il ? Pouvez-vous le décrire ?
    Comment a-t-il été inventé ?
    • Est-ce qu’un test a été réalisé ? Si non, pourquoi ?
    Credits: Photo by Waldemar Brandt on Unsplash

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  16. Mensonge n° 8 : « Je suis
    protégé car j’ai déposé des
    brevets / licences »
    16
    • Si vous insistez trop sur les brevets, cela devient suspect : l’entreprise n’aurait-elle
    que cela comme valeur ?
    • La valeur d’une start-up ne réside pas tant dans les brevets que dans la capacité
    d’une structure et d’un projet de créer de la valeur avec, et autour, de ces brevets.
    • Expliquez plutôt en quoi ces brevets empêcheraient les concurrents de ventre à vos
    clients.
    • Oui, et alors ? Les brevets ne sont en général pas
    encore validés, et de toute façon, vous n’avez pas
    les moyens de poursuivre en justice ceux qui,
    éventuellement, pourraient les copier !
    Credits: Photo by Simon Harmer on Unsplash

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  17. Mensonge n° 9 : « Les grandes
    entreprises concurrentes sont
    trop lentes / J’ai un ‘first mover
    advantage’ »
    17
    • Rarement une innovation radicale n’émerge d’un leader de marché … notamment à cause des
    risques (c’est vous qui les prenez !) … mais c’est souvent une plus grande entreprise qui
    récupère le projet quand il devient juteux et qu’il a été validé !
    • Si votre projet n’est pas innovant … et que vous êtes le premier sur ce concept, interrogez-vous
    honnêtement pour comprendre pourquoi d’autres entreprises ne s’y sont pas aventurées !
    • Interrogez-vous aussi sur les réactions possibles de la concurrence …
    • N’oubliez pas le client … !
    • Le « first mover advantage » est rarement vérifié dans le
    monde réel : jetez un œil sur les concepts « cross the
    chasm » et « S curve » !
    Credits: Photo by Adrian Curiel on Unsplash

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  18. Mensonge n° 10 : « Mon plan
    financier est pessimiste »
    18
    • Ce que le coach ou l’investisseur recherche c’est :
    • Ah bon … pourquoi ?
    • Pas besoin d’être pessimiste !
    ➢ Un plan détaillé où il est expliqué en détail la dynamique des coûts et des
    recettes
    ➢ La description des hypothèses de base, comment elles ont été fixées …
    ➢ Le Plan B si elles ne réalisent pas
    ➢ Des tests pour confirmer les hypothèses de base (un test est mieux qu’un
    business plan pour évaluer le risque d’un projet entrepreneurial).
    Credits: Photo by Claudio Schwarz | @purzlbaum on Unsplash

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  19. Mensonge n° 11 : « Selon les
    analystes, mon marché va
    exploser dans les 10 ans »
    19
    • Les financiers (investisseurs, business angels, banques) s’intéresseront non pas tant
    à la taille du marché, mais plutôt à la part de gâteau que vous êtes capable d’aller
    capturer.
    • Expliquez plutôt votre stratégie pour acquérir des parts de marché et chiffrer le coût
    d’acquisition de celles-ci.
    • Ces projections se vérifient rarement !
    • Cet horizon de temps n’intéresse aucun de vos
    stakeholders (parties prenantes).
    Credits: Photo by Markus Spiske on Unsplash

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  20. Mensonge n° 12 : « Notre
    stratégie de vente est basée en
    ligne (Internet, Facebook…) »
    20
    • Bien sûr, il y a des activités E-Commerce, mais pour les autres, Facebook & Internet
    ne résolvent pas magiquement tous les enjeux commerciaux …
    • Lire cela dans un business plan, c’est penser immédiatement que le candidat-
    entrepreneur n’a pas cherché / trouvé son canal de distribution.
    • Cela ne veut pas dire que Facebook & Internet ne doivent pas appuyer la politique
    commerciale ou rendre possible une interaction utile avec le consommateur.
    • S’il y avait moyen de vendre en utilisant Facebook
    & Internet, cela se saurait … !
    Credits: Photo by Michael Skok on Unsplash

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  21. Mensonge n° 13 : « Il y a plein
    de clients intéressés par mon
    produit / service qui attendent
    que je me lance ! »
    21
    • Avez-vous des lettres d’intention ?
    • Avez-vous déjà parlé prix ?
    • Ces personnes « intéressées », est-ce que ce sont :
    • Cela veut dire quoi « intéressé » concrètement ?
    • Avez-vous déjà vendu ou tenté de vendre ?
    ➢ Des clients (qui paient) > B2C ?
    ➢ Des utilisateurs ?
    ➢ Des distributeurs > B2B ?
    • Quels tests de commercialisation ont démontré le « Proof of Business » ?
    Credits: Photo by Brett Jordan on Unsplash

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  22. Mensonge n° 14 : « Je préfère
    faire cela moi-même que le
    confier à quelqu’un d’autre»
    22
    • Est-ce que vous avez essayé de nouer des partenariats ?
    • Pourquoi le faire seul ? C’est suspect :
    ➢ En phase de test, pourquoi le faire soi-même et subir les contraintes des courbes
    d’apprentissage et les coûts fixes ?
    ➢ En phase de démarrage, quelles sont les raisons de faire les choses soi-même alors
    que les risques et les enjeux sont tellement importants ?
    ➢ Si oui, pourquoi ne se sont-ils pas concrétisés ?
    ➢ Si non, est-ce que vous êtes un loup solitaire qui veut faire tout tout seul ?
    Credits: Photo by Mathyas Kurmann on Unsplash

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  23. Mensonge n° 15 : « Je préfère
    démarrer tout seul »
    23
    • Pourquoi préférez-vous démarrer tout seul ? Est-ce bien volontaire … ?
    • Avez-vous essayé de nouer des alliances ?
    • Parlez-vous de votre projet ?
    • Si oui, quelles conclusions en tirez-vous sur votre leadership, sur les risques liés à
    votre projet, sur votre capacité à identifier les problèmes suffisamment tôt et à
    trouver des solutions ?
    • Quels sont les impacts sur vous et votre projet de ce démarrage en solitaire ?
    • Les « loups solitaires » ne créent jamais de belles
    et grandes aventures entrepreneuriales !
    Credits: Photo by Waldemar Brandt on Unsplash

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  24. Mensonge n° 16 : « Notre
    premier client sera rentable »
    24
    • Si vous dites / pensez que celui-ci est rentable, vous n’avez probablement aucune
    idée du coût d’acquisition de vos premiers clients … !
    • Votre premier client est plutôt un test validant toute une série de paramètres et
    d’hypothèses de votre Business Plan : durée et processus du cycle de vente,
    réactions du client, utilisation du produit / service, sensibilité au prix, valeur perçue,
    délivrance de la valeur, durée de paiement, …
    • Vous devez étudier votre premier client avec les yeux d’un anthropologue, d’un
    sociologue, d’un psychologue : acte d’achat, utilisation, commentaire, … et adapter
    votre offre.
    • Il est quasiment impossible que votre premier
    client soit rentable … et ce n’est même pas
    indispensable … !
    Credits: Photo by Tyler Delgado on Unsplash

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  25. Vous avez dit « mensonges par
    omission » ?
    25
    1. La formation du chiffre d’affaire ?
    2. Le coût d’acquisition du client ?
    3. La durée du cycle de vente ?
    4. La personne qui va signer le contrat (B2B) ?
    5. La capacité de produire / délivrer ?
    6. La quantification de la proposition de valeur ?
    Credits: Photo by Road Trip with Raj on Unsplash

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  26. Mensonge par omission n° 1 :
    « La formation du chiffre
    d’affaire »
    26
    • Absence ou faiblesse des coûts commerciaux, de publicité et de marketing dans le
    Plan Financier … !
    • Croissance linéaire du chiffre d’affaire dans le Plan Financier sans effets de seuil et
    sans augmentation des frais fixes ou variables, et ce dès le premier jour !
    • Processus de génération spontanée du chiffre d’affaire !
    • Politique commerciale :
    ➢ Décrite de manière vague dans le Business Plan … !
    ➢ Peu détaillée dans le Plan Financier : une cazse dans un
    tableau Excel souvent sans formule … !
    Credits: Photo by Photos by Lanty on Unsplash

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  27. Mensonge par omission n° 2 :
    « Le coût d’acquisition du
    client »
    27
    • Processus de génération spontanée de clients … sans nécessairement de stratégie,
    de coûts de marketing, de publicité ou de force commerciale …
    • Détermination du chiffre d’affaire comme pour un « besoin de financement » pour
    équilibrer le compte de résultats !
    • Alors que la détermination du coût d’acquisition peut amener le candidat
    entrepreneur à modifier profondément sa stratégie : toutes les options stratégiques
    ne sont pas « assumables » financièrement. Après une estimation correcte d’un coût
    d’acquisition du client, un entrepreneur peut décider de passer d’une stratégie B2C
    à B2B.
    • Déjà décrit plus haut … et dans le mensonge par
    omission n°1 …
    Credits: Photo by Waldemar Brandt on Unsplash

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  28. Mensonge par omission n° 3 :
    « La durée du cycle de vente »
    28
    • Résultats :
    • Comme les candidats entrepreneurs sont
    réticents à parler aux clients potentiels, ils sont
    encore plus réticents à tester leur processus
    commercial et à simuler des ventes.
    ➢ Ils commencent souvent par vendre au mauvais interlocuteur (B2B ou B2C)
    ➢ Ils découvrent en vendant les problèmes de configuration de leur offre : éléments
    superflus, manque de certains éléments, service(s) lié(s), …
    ➢ Ils sous-estiment la durée du processus décisionnel … !
    • Ce genre d’erreurs a un impact important sur les besoins en financement de
    l’entreprise.
    Credits: Photo by Tony Hand on Unsplash

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  29. Mensonge par omission n° 4 :
    « La personne qui va signer le
    contrat »
    29
    • Celui qui signe le contrat doit être celui qui a le pouvoir de décision et celui qui a le
    plus gros problème (ou besoin rencontré).
    • Le test de faisabilité économique permet de confirmer l’identité de ce qu’on appelle
    le DMU (Decision Maker Unit).
    • En B2B et même en B2C, l’utilisateur final, même
    s’il paie et peut être appelé « consommateur »,
    n’est pas nécessairement le client (celui qui signe le
    bon de commande) : ➢ Exemple de Pepsi-Cola
    ➢ Exemple de la Curtius
    ➢ Exemple de Spotfire
    Credits: Photo by Jason Blackeye on Unsplash

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  30. Mensonge par omission n° 5 :
    « La capacité de produire /
    délivrer »
    30
    • … à fortiori, si l’on fait tout soi-même …
    • Faire des prototypes, des lignes de pré-productions, permet de tester la faisabilité
    technique « Proof of Concept »
    • … mais aussi de disposer d’un (ou plusieurs) produit(s) à confronter aux clients
    potentiels pour réaliser des « Proof of Business » !
    • En fonction des résultats, si ceux-ci ne sont par exemple pas probants, l’option de
    sous-traiter ou de nouer des partenariats stratégiques peut être une stratégie de
    contingence.
    • Un Business Plan n’est pas une garantie de pouvoir
    produire ou délivrer le produit …
    Credits: Photo by Waldemar Brandt on Unsplash

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  31. Mensonge par omission n° 6 :
    « Quantifier la proposition de
    valeur »
    31
    • Si l’on identifie un marché bien précis, avec une offre correspondante; si l’on
    recherche les concurrents et les substituts, il est possible de dégager une série de
    critères / valeurs pour chacune des offres sur le marché. En pondérant chacun de
    ces critères, on peut comparer les offres …
    • … et éventuellement quantifier la valeur réelle pour le client !
    • Avantage : cela facilite le positionnement et la vente du produit > concept de retour
    sur investissement !
    • Dire « Je suis le meilleur dans ce marché », mais
    être incapable de le démontrer.
    Credits: Photo by Dawid Zawiła on Unsplash

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  32. Conclusions ?
    32
    • Soyez conscients du risque de dissonances
    cognitives …
    • Ne démarrez pas seul … cherchez la contradiction !
    • Entourez-vous de personnes de confiance ayant
    des expériences en matière d’entrepreneuriat …
    • Sortez de votre bureau : l’entrepreneuriat est un
    sport de contact …
    ➢ Rencontrez un maximum de clients potentiels,
    de distributeurs, d’experts, exposez-leur votre
    projet, notez leurs réactions, …
    ➢ Rencontrez un maximum d’experts techniques,
    parlez avec eux, posez-leur un maximum de
    questions, notez leurs réactions, ….
    Credits: Photo by Aaron Burden on Unsplash

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  33. Conclusions (2) ?
    33
    • Testez tout ce qui peut être testé : de la
    production à la vente … en recourant à un
    minimum de frais fixes … : n’investir ou s’endetter
    que lorsque les tests sont concluants.
    • N’ayez pas peur de tenter des ventes-test avec un
    MVP (Minimum Viable Product – produit
    minimaliste), même si vous ne pouvez pas délivrer.
    • Oubliez les tests quantitatifs, privilégiez les
    entretiens qualitatifs !
    • Si vous faites des tests quantitatifs, déterminez
    bien au préalable ce que vous cherchez à infirmer
    et confirmer (et c’est valable également pour les
    entretiens qualitatifs).
    Credits: Photo by David Travis on Unsplash

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  34. Conclusions (3) ?
    34
    • Vos premières ventes sont des tests grandeur nature :
    jouez à l’ethnologue, au sociologue, à l’anthropologue
    pour comprendre comment le client a décidé, comment il
    utilise le produit / service, et ce qu’il en pense !
    • Vos premières ventes sont des laboratoires qui font partie
    du processus de développement !
    • Le parcours risqué ne s’arrête pas lors des premières
    ventes, mais vous pouvez grandement réduire les risques
    si vous utilisez convenablement cette phase de lancement
    pour comprendre ce qu’il faut rapidement modifier.
    • Changer d’avis n’est pas déshonorant …
    • Le paradoxe du Business vs le Test …. 
    Credits: Photo by Louis Reed on Unsplash

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  35. Conclusions (4) ?
    35
    Comment évaluer sérieusement les ventes ?
    • En réalité, aucun candidat-entrepreneur ne peut prévoir
    des ventes, à fortiori lorsque le produit est innovant.
    • L’idéal est de disposer de lettres d’intention ou de
    commandes fermes (le meilleur financement de la start-
    up, c’est le client !).
    • Fournissez des hypothèses raisonnables et défendables,
    en ligne avec le marché-cible, votre proposition de valeur,
    et la concurrence existante.
    • Dévoilez les formules Excel en ligne avec les hypothèses
    pour faire comprendre aux financiers le modèle de revenu
    et les rassurer à la fois sur vos logiques managériales et
    sur vos compétences.
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  36. [email protected]
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  37. Bon courage, l’entrepreneuriat
    est une des dernières grandes
    aventures accessibles !
    Et n’oubliez pas :
    LIFE BEGINS AT THE END OF YOUR
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    37
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