pendant 9 repas (environ 2 mois ½) afin de voir si des étayages pouvaient permettre de contourner ces difficultés alimentaires rapportées ou objectiver un trouble plus spécifique. Rappel : En effet d’après Grévesse (2019), dans 10 à 49 % des cas, il peut s’agir de conséquences d’une prématurité ou d’une dysmaturité neurofonctionnelle. Nous nous référons à la littérature et notamment à Manikam et Perman (2000) qui considèrent que 80 % des enfants ayant eu un retard de développement présentent des troubles alimentaires et que la plupart des troubles alimentaires ont des causes organiques sous-jacentes. Le profil clinique de L. et ses antécédents pourraient répondre à ce contexte. Cependant les temps de repas proposés au réfectoire ont évolué de plus en plus positivement. L. a d’abord pris plaisir à lire le menu dans des situations inter-individuelles et avec ses pairs, puis à participer activement à la préparation de la tablée, enfin, à goûter les aliments proposés pour colorer sa langue d’abord puis pour manger franchement l’aliment proposé (i.e. betterave, fraise, courgette, concombre, carotte, viande, petits pois, épinards). La plupart des viandes sont appréciées si elles sont coupées notamment la viande de porc considérée comme trop difficile à appréhender et filandreuse. Les légumes passent plus facilement lorsqu’ils sont assimilés avec une sauce et/ou des pommes de terre écrasées en purée. Les produits laitiers : fromage à pâte molle et yaourt sont terminés en fin de repas. L’influence de ses pairs et d’un référent qui rendent le repas sécurisant, ludique et convivial, jouent pour beaucoup dans ces comportements. Selon Tomaya et Agras (2016) L. ne rentre pas dans la catégorie des enfants avec pathologie alimentaire (i.e. Selon les critères dits des : OUI, OUI, NON) (consulter Grevesse, 2019)