le cas des sciences politiques et de la chimie verte Séminaire du laboratoire LISIS, 3 mai 2021 Marion Maisonobe, CNRS, Laboratoire Géographie-Cités /Campus Condorcet, Aubervilliers Aïssa Toumi, CRIEF, Université de Poitiers /Campus Condorcet, Aubervilliers François Briatte, ESPOL, Université Catholique de Lille
Comprendre l’effet des congrès sur la dynamique des réseaux scientifiques • Estimer « l’effet congrès » sur la densification des réseaux scientifiques dans deux communautés : la chimie verte et la science politique • Utiliser les congrès pour étudier l’internationalisation et la visibilité des communautés nationales de chimie verte et science politique • Mettre au point une méthodologie ouverte et reproductible pour étudier les réseaux de conférenciers, la dynamique des congrès, leur rayonnement géographique et son évolution
étudier l'évolution de la distribution spatiale des participants (villes et pays d’appartenance) ; • Reconstituer les réseaux à partir des liens de co-participation aux panels et de co-présentation ; • Collecter les publications des congressistes via des bases de données bibliographiques et archives ouvertes (Dimensions, Lens, HAL, Cairn, Persée…) ; • Reconstituer les réseaux d’écriture et de citations entre participants
: tous les deux ans – 2013, 2015, 2017, 2019 • Nombre de participants : 425, 741, 626, 617* (registred online + speakers: incomplete) • Nombre d’abstract acceptés : 575 (2015), 567 (2017), 503 (2019) • Part de participants étrangers : 49 %, 54 %, 56 %, 60* % • Sources : Développeur de la plateforme d’inscription TAI-NUI, société de communication LORD, site internet du congrès • Sur presque 1 900 participant(e)s en 6 ans et 4 Congrès, seuls 561 apparaissent plus d’une fois. 7 participant(e)s sur 10 n’ont participé qu’à un seul Congrès, tous panels confondus • En 6 ans et 4 Congrès, des participant(e)s venu(e)s de 660 aires urbaines différentes et 62 pays
Montpellier, Bordeaux • Périodicité : tous les 2 ans – 2009, 2011, 2013, 2015, 2017, 2019* (en cours) • Nombre de participants : 904, 687, 920, 909, 837, • Part de participants étrangers : 27 %, 19 %, 21 %, 19 %, 17 % • Sources : Index des participants sur le site internet du congrès • Sur presque 2 600 participant(e)s en 8 ans et 5 Congrès, seuls 734 apparaissent plus d’une fois : plus de 7 participant(e)s sur 10 n’ont participé qu’à un seul Congrès, tous panels confondus (~ // ISGC) • ~ 60 pays (// ISGC) Source : https://politbistro.hypotheses.org/
participation à des congrès avec d’autres informations scientifiques ? - Récupérer les données de conférence (noms, affiliations, métadonnées de la communication) - Désambiguïser les noms des participant.es • Comment reconstituer les réseaux des conférenciers : Type de liens possibles : liens de co-participation à des panels, de co-écriture, de citation entre participants, de communication commune à l’édition suivante du congrès Faut-il tenir compte de la participation antérieure à un même jury de thèse ou à un partenariat ? Possibilité d’utiliser thèse.fr ainsi que les données ANR sur data.gouv.fr
thématiques et origine géographique des participants • Analyser de plus près les différentes composantes du réseau de communications partageant des auteurs communs
panels < topics • Resserrer l’analyse sur les présent.es effectifs.ves ou correspondant.es des communications • Mesurer l’homophilie/hétérophilie au niveau des panels/sections thématiques en terme d’origine géographique • Suivre les participations aux panels/sections thématiques dans le temps à travers la cohorte d’individus présents à plusieurs éditions
publication • Pour la science politique, plusieurs sources possibles : Les archives ouvertes : HAL & TEL, Proquest, Core Les portails de revues et ouvrages : CAIRN, Persée, Open Edition, Érudit, JSTOR, Muse, EBSCO, Sage etc. Les agrégateurs de contenus avec enrichissement : CONDITOR, Dissemin, ISIDORE Les grandes banques de données : Base, Dimensions.ai, Lens, Semantic Scholar • Pour la chimie : Base, Dimensions.ai, Lens, Semantic Scholar, Scopus, Web of Science Les alignements possibles : IDREF, VIAF, IDHAL, ORCID Pour le niveau institutionnel : Grid et ROR Sources complémentaires possibles : Google Scholar, Research Gate
Apparaît comme « Nom, ‘Initiale Prénom 1’ + ‘Prénom 2 entier’ » ou comme « ‘Prénom 2 entier’, Nom » ou encore comme « Nom, ‘Prénom 1 entier’ + ‘Prénom 2 entier’ »… • 24 publications dans le WoS, 25 sur Scopus, 31 sur Dimensions, 38 dans Lens (32 documents une fois dédoublonnés les documents avec DOI), 125 documents dans BASE (~ 33 documents distincts) • Profil Google Scholar et Research Gate (46 items sur RG dont 30 articles) • Il existe plusieurs homonymes (même nom de famille mais pas même prénom)
de la base SCOPUS compte 25 publications distinctes. Parmi ces publications, 18 proviennent d'au moins deux aires urbaines (agglomérations) distinctes, soit 72 % du total. Toutes résultent d’une coopération internationale, et parmi elles 14 résultent d’une coopération intercontinentale, soit 56 %. • 31 agglomérations et 17 pays ont participé à ce corpus. Leur répartition couvre les 4 continents suivants : Asie (7 pays), Europe (5 pays), Afrique (3 pays) et Amériques (2 pays). • En cumulant et normalisant les contributions (méthode de comptage fractionné), on observe qu’il faut 5 agglomérations urbaines et 3 pays pour réaliser les 2/3 de la production. • Au total, 108 adresses distinctes sont associées à ce corpus. Toutes ces adresses ont été géolocalisées grâce à l’application NETSCITY (https://www.irit.fr/netscity).
une analyse poussée tenant compte du rôle que la conférence a pu jouer dans l’évolution de la carrière d’un individu • Question de généraliser l’approche à toute la population des congressistes suppose de : - Mettre au point une méthode automatisée de récupération des données de publication, de gestion des homonymes et doublons - Standardiser l’analyse pour permettre la comparaison, pour élaborer des « profils de participation », pour lier le niveau individuel aux niveaux agrégés des lieux et des thématiques
le cas de la chimie (un colloque en anglais qui se passe toujours à la Rochelle), et dans le cas de la science politique (un colloque en français qui se passe dans des villes françaises qui changent tous les deux ans). • Deux évènements qui n’ont pas la même ambition : • ISGC : constituer une communauté internationale de chimie verte • AFSP : regrouper la communauté francophone – faire discipline • Question de la concurrence du congrès allemand qui se passe en même temps que l’ISGC sur les chiffres de participation • Question de l’ouverture à un réseau francophone plus large lors de certaines éditions de l’AFSP • Possibilité que des numéros spéciaux de revues soient organisés après des panels à l’AFSP • Possibilité que les participants se citent entre eux après avoir participé au même colloque – avoir présenté dans le même panel
B. sur une autre conférence : https://github.com/briatte/statconf M. M. : https://github.com/Marion-Mai/isgc-congress • Slides de notre présentation à la SUNBELT 2020 : frama.link/netconf-2020-sunbelt • Projet d’organisation d’une journée d’étude sur l’étude des conférences Prévue en avril 2020, repoussée à des temps plus cléments…
et de la chimie Définir un collectif à partir des données de participation à des évènements scientifiques En archéologie : • Sébastien Plutniak, Centre Emile Durkheim, Bordeaux En chimie : • Routines et rituels dans l’organisation de conférences scientifiques en chimie. L’Annual Meeting de l’American Chemical Society • Marianne Noël, Laboratoire LISIS, Marne-la-Vallée
politiques et de la chimie verte Congrès et associations européennes de sciences sociales: le cas de l’AFSP • Thibaud Boncourt et François Briatte, Laboratoire CESSP , Paris et ESPOL-LAB, Lille L’émergence d’une communauté internationale en chimie verte: le cas de l’ISGC • Bastien Bernela et Marion Maisonobe, Laboratoire CRIEF, Poitiers et Géographie-cités, Paris
• À propos de transferts culturels. Les congrès internationaux de géographie et leurs spatialités (2010) • Marie-Claire Robic, Laboratoire Géographie-cités, Paris Les congrès de géographes allemands au sortir de la Guerre Froide • Mégane Fernandez, Laboratoire Géographie-cités, Paris
Les Conférences scientifiques aux expositions universelles, 1889-1958 • Thomas Mougey, Centre Alexandre Koyré, Paris Les Congrès Universels du mouvement espérantiste avant 1914 • Denis Eckert, Laboratoire Géographie-cités, Paris